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Recul du prix de l’agneau et hausse des charges pèsent sur le revenu

© Institut de l'élevage

La conjoncture ovine 2019 a été marquée par un recul du prix de l’agneau, en saison comme en contre-saison. Cette baisse du prix de l’agneau s’est cumulée avec la poursuite de l’inflation sur les charges. Tous les systèmes ont été impactés. L’actualisation annuelle des systèmes (« cas types ») du dispositif Inosys-Réseaux d’Elevage permet d’estimer l’impact de la conjoncture économique sur le revenu potentiel des élevages ovins. Ces chiffres ne représentent pas une moyenne des résultats obtenus, mais ils constituent une indication de la tendance qui devrait se dégager.

La baisse du prix de l’agneau se cumule avec la hausse des charges Sur l’ensemble de l’année, le prix des agneaux est en baisse de 2 %. Comme en 2018, le pic de prix de Pâques a été très net, mais pas suffisamment pour compenser les périodes où il a fortement reculé, au 1er et surtout au 3e trimestre, d’où un impact plus fort pour les systèmes herbagers fortement orientés vers la vente en saison. Mais les systèmes plus intensifs ont été davantage affectés par la hausse des prix des charges, tout particulièrement des aliments. L’Ipampa (indice des prix d’achat des moyens de production agricole) ovin viande a progressé de 2,1 % sur l’année, avec des hausses conséquentes pour les aliments achetés (+4,2 %), l’électricité (3,9 %), les frais vétérinaires (+2,6 %), etc.

Un objectif de 22 000 € de revenu pour les ovins spécialisés En conjoncture 2019, les deux cas types ovins spécialisés des Pays de la Loire obtiennent le même niveau de revenu, entre 22 000 et 23 000 €/UMO. En zone à bon potentiel, le système spécialisé intensif, 500 brebis sur 55 hectares, subit le recul des prix au 1er trimestre. En zone à moindre potentiel, le système semi-extensif, 500 brebis sur 80 hectares, est également impacté par le recul des cours de saison. En système intensif ovin bovin viande, 500 brebis et 60 vaches en système naisseur-engraisseur pour 2 UMO, la conjoncture bovine ne permet pas de compenser la baisse du prix de l’agneau, et le revenu par UMO passe sous le seuil de 20 000 €. En système ovins-cultures, avec 400 brebis et 75 hectares de cultures, l’objectif de revenu est proche de 30 000€.

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