Le séchoir à fourrages : « un super tremplin pour la conversion en bio »
Le 13 décembre 2021, environ 300 personnes sont venues visiter le séchoir de fourrages en grange de Jean-Noël et Marion Landemaine, à Chantrigné. Un équipement installé pendant et pour la conversion bio de cette exploitation laitière et qui les rend autonomes pour l’alimentation de leur cheptel.
Le 13 décembre 2021, environ 300 personnes sont venues visiter le séchoir de fourrages en grange de Jean-Noël et Marion Landemaine, à Chantrigné. Un équipement installé pendant et pour la conversion bio de cette exploitation laitière et qui les rend autonomes pour l’alimentation de leur cheptel.
Jean-Noël Landemaine et son épouse Marion sont éleveurs laitiers en agriculture biologique à Chantrigné. Lui s’est installé en 2003, d’abord en GAEC avec ses parents, « sur un système classique lait taurillons et céréales », souligne-t-il. En 2008, Marion l’a rejoint sur l’exploitation. Ce n’est que récemment, en 2019, qu’ils ont opté pour la conversion en bio. « Après la crise laitière, je me suis remis en cause. Je me demandais où aller, si je devais continuer ou changer de métier. Je n’étais plus en phase avec moi-même », explique Jean-Noël Landemaine. Le couple a alors décidé de changer de système. Désormais, sur les 100 ha de leur SAU, ils produisent 500 000 litres de lait avec un troupeau de 85 Prim’Holstein. « C’est le même troupeau. Nous n’avons rien changé.