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Chasse : « La décision du préfet va dans le bon sens »

L’arrêté fixant les modalités de la chasse du gibier sédentaire en Mayenne pour 2020-2021 vient d’être publié. Il augmente d’un mois la période de chasse du sanglier.

© V.G

Jusqu’à maintenant, la fermeture générale de la chasse était fixée au 28 février pour les grands gibiers (chevreuils, cerfs et sangliers). Depuis deux ans, le sanglier était classé nuisible tout le mois de mars, mais pour le chasser, il fallait une demande préalable et l’intervention du lieutenant de louveterie. Pour la saison 2020-2021, la fermeture générale est reculée d’un mois, soit au 31 mars. Le sanglier est donc classé « gibier » de l’ouverture de la chasse le 20 septembre, jusqu’au 31 mars 2021. « C’est un avantage : là où les sangliers sont en quantité importante, cela permet d’intervenir en temps réel », remarque Claude Charon, responsable des questions « Chasse » pour la Fdsea de la Mayenne. Et de rappeler que « le sanglier se déplace beaucoup. Le temps de faire la demande administrative, il n’est plus au même endroit le lendemain ». Cet allongement d’un mois va donc « dans le bon sens », celui de la simplification : « il n’y a plus besoin de faire de demande jusqu’au 31 mars. Le sanglier entre le 20/09 et le 31/03 sera chassé de la même façon ». Au-delà du 31 mars, le sanglier pourra être classé « nuisible », si besoin, et pourra être chassé via l’intervention du lieutenant de louveterie. « Et avec les conditions qui sont précisées tous les ans. » Autre point notable, la possibilité de chasser le sanglier à l’affût dès le mois de juin, au lieu de juillet cette année. « Cela permet de protéger un peu plus les cultures », souligne Claude Charon. Rappelons que la population de sangliers est en augmentation moyenne annuelle de 6 % depuis une dizaine d’années. « Il faut donc mettre la pression, maîtriser au mieux la population de sangliers, et anticiper pour freiner le développement des populations de sangliers », poursuit Claude Charon. Un grand gibier est aussi présent en plaine, le chevreuil. « Suite aux comptages, 1 200 bracelets ont été distribués en plus cette année. On est passé, en deux ans, de 5 000 à 7 500. » Si la population de chevreuil est en train d’exploser, Claude Charon regrette cependant qu’il puisse être chassé uniquement sur 50 % du territoire départemental. Il demande que tous les propriétaires qui peuvent se regrouper le fassent. Rappelons qu’il faut une surface minimale de 120 ha, surface continue ou non, dans une commune pour mettre en place un plan de chasse au chevreuil. « L’objectif est d’aller vers les 100 %. » Là encore pour réguler l’espèce et limiter les dégâts dans les cultures et autres plantations.

 

L'arrêté préfectoral en pdf est téléchargeable ci-dessous :

P2VLN7VW_1.pdf (136.76 Ko)
P2VLN7VW_2.pdf (133.27 Ko)
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Arrêté préfectoral page 2
© Préfecture 53
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