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Valérie Hayer : « La Pac doit permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier »

Jeudi 30 juillet 2020, la députée européenne Renew Europe, Valérie Hayer, a présenté son bilan après un an de mandature. Elle a notamment participé aux négociations de la Pac.

Valérie Hayer, députée européenne.
Valérie Hayer, députée européenne.
© LG-Agri53

 

Députée européenne depuis un an, la Mayennaise Valérie Hayer coordonne le groupe politique Renew Europe au sein de la commission des budgets. À ce titre, elle est en charge de leur négociation. Jeudi 30 juillet 2020, à sa permanence de Laval, elle a souhaité dresser un premier bilan de ses actions menées.

Malgré la crise du coronavirus, les députés européens ont poursuivi leur travail à distance. « Lors de cette première année, je me suis particulièrement mobilisée autour des questions numériques, agricoles qui sont évidemment importantes dans un territoire comme le nôtre, et budgétaires qui occupent la plus grande partie de mon temps. »

Le montant de la Pac maintenu

En charge des négociations budgétaires, Valérie Hayer a participé aux discussions autour du montant de la nouvelle Pac. « L’enjeu de la France était de le maintenir en euro courant. Le président de la République s’est lui-même fortement mobilisé dans ce sens », indique la députée. Depuis le 21 juillet, cela est acté. « En monnaie sonnante et trébuchante, les agriculteurs percevront autant sur la période 2021-2027 que sur 2014-2020. » Soit environ 62 milliards d’euros. « C’est une réelle victoire, car beaucoup d’États souhaitaient que l’on mette moins d’argent dans les politiques dites traditionnelles. »

Des négociations toujours en cours

À l’heure actuelle, des négociations concernant les modalités de fonctionnement de la Pac sont en cours. Dans ce cadre, Valérie Hayer s’est donnée pour mission d’aller à la rencontre des agriculteurs. Elle prévoit notamment de s’entretenir avec la Fdsea de la Mayenne en septembre. « C’est un sujet sur lequel je suis très sensible en tant que fille et sœur d’agriculteurs. » Selon elle, ces négociations sont difficiles en raison de deux visions de l’agriculture qui s’opposent. « Il y a la Nordique et la Française. Notre rôle est de faire entendre notre voix auprès de nos collègues. Il faut effectivement répondre aux défis de la transition écologique, mais pour cela il faut accompagner les exploitants. La Pac doit permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier. »

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