Tracteurs : une journée pour tester
L’Union des Cuma Pays de la Loire vient d’organiser sa Journée « Tracteur et traction ». Gain de temps pour les agriculteurs, qui ont pu découvrir en situation les derniers modèles.

Tester, comparer, discuter : une dizaine de concessionnaires de Vendée ont participé à la journée technique « Tracteur et Traction » organisée par l’Union des Cuma Pays de la Loire. L’occasion d’aborder directement, sur site, les préoccupations du moment. « Il y a eu des évolutions au niveau des normes qui soulèvent quelques questions, note Jérôme Foucher, commercial Massey-Ferguson pour le secteur Ouest. Les vitesses, les charges… Mais aussi l’aspect économique. Dans le rendement d’un tracteur, le critère consommation est très souvent abordé, donc on parle aussi de poids tracteur dans chaque commerce. »
Simplification et confort
La féminisation du métier conduit aussi les constructeurs à repenser le matériel. « Du fait d’avoir un choix très large de produits, on a toute demande, y compris féminine, explique Nicolas Eveillard, responsable commercial Ouest Agri. Exemple avec la transmission en variation continue : très simple d’utilisation, elle ne nécessite pas forcément de rentrer dans les menus pour pouvoir l’optimiser… Ce qui plaît beaucoup à celles et ceux qui n’utilisent pas régulièrement le matériel. »
Simplicité, confort aussi, avec des cabines qui se rapprochent de plus en plus de l’habitacle d’une voiture : voilà un aperçu des chantiers du moment pour l’ensemble des fabricants. « La tendance est de plus en plus à l’automatisation, remarque Jérôme Foucher. On assiste le pilote sur de l’automatisation entre le tracteur et la machine qui est attelée derrière. Mais aussi sur tout ce qui est agriculture de précision, pour réussir à venir travailler les cultures de façon répétée dans l’année avec précision. »
70 à 80 personnes ont ainsi répondu à l’invitation de l’union régionale des Cuma. Une journée qui pourrait être renouvelée dans d’autres départements des Pays de la Loire.
Les concessionnaires recrutent !
« Aujourd’hui on a des bases, où les gens sont partis en retraite (en magasinage, en atelier) et on n’a pas réussi à retrouver des jeunes qui veulent rester, et les remplacer. » Pour Anthony Rouillon, concessionnaire Modema Mav, le constat est sans appel : le secteur du machinisme agricole, que ce soit en vente ou en maintenance, manque cruellement de main d’œuvre. Conséquence : des délais de service qui s’allongent, que ce soit en magasin, en usinage ou en maintenance. « Il ne faut pas hésiter à venir nous voir, poursuit le chef d’entreprise. Nos portes sont ouvertes, venez découvrir nos métiers ! »