Rôtis ou filets de cerfs mayennais
En 2004, Céline et Florent Raimbault ont repris l’exploitation familiale d’élevage de cerfs à Courbeveille. Boucher de métier,
Florent Raimbault s’est d’abord installé, avec son épouse, en reprenant la boucherie de Cossé-le-Vivien, qu’ils tiennent toujours.

Nourris principalement à l’herbe, complémentés par de la luzerne, de l’orge et du foin, les faons, les biches et les cerfs sont élevés sur 24 ha de prairies. Animaux sauvages, ils ne se laissent pas facilement approcher. « On rentre les faons pour l’hiver, mais sinon ils restent en liberté toute l’année. On ne les rentre en bâtiment que pour faire les vermifuges et quelques jours avant de les abattre », explique Florent Raimbault. Pour le suivi de l’élevage, « c’est surtout de la surveillance, de l’entretien et l’alimentation. Pour la reproduction, on laisse faire le brame », ajoute-t-il.
Dans cette exploitation, les éleveurs ont deux cerfs reproducteurs, qu’ils renouvellent tous les quatre ans pour faire évoluer la souche génétique. Les cerfs partent alors pour la chasse à courre. Les daguets (jeunes cerfs et biches) sont abattus à 18 mois et transformés pour être vendus, en majorité dans leur boucherie de Cossé-le-Vivien. « Habituellement on fait le marché de Noël de Laval, précise Céline Raimbault. Pour cette année un peu particulière, on va abattre moins d’animaux ». Ils ont également annulé leurs portes ouvertes, initialement prévues fin novembre, à cause de la crise sanitaire. « Ce n’est pas un produit qui se vend toute l’année, la demande est plus pour la période des fêtes, les gens veulent manger quelque chose de différent », précise Céline Raimbault.
Comme produit phare, ils proposent du rôti, à 29,70 € le kilo, du filet, à 36,35 € le kilo, ou encore de la viande pour des plats en sauce pour les grandes assemblées. Ce qui risque de ne pas être le cas cette année. À la boucherie, on peut également trouver des pâtés, des rillettes et plats cuisinés issus de l’élevage.