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Restauration collective : m@Yon court est en ordre de marche

Mercredi matin, m@Yon court, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de la Mayenne, présentait, à la Maison des Agriculteurs, l’avancée de son projet, notamment de sa plateforme logistique équitable.

Élisabeth de Vitton a présenté les grandes lignes de m@Yon court.
Élisabeth de Vitton a présenté les grandes lignes de m@Yon court.
© VG

Entreprise d’insertion permettant le retour à l’emploi en se formant au métier de livreur — préparateur de commandes, m@Yon court est l’interface entre des producteurs de produits alimentaires et la restauration collective dans le département.

 

Elle présentait, mercredi matin, l’avancée de son projet devant une vingtaine de personnes : des éleveurs, des cuisiniers, des élus et des techniciens Chambre. « M@ Yon court permet aux agriculteurs mayennais de distribuer leurs pro-duits sur tout le département et aux cuisiniers d’avoir accès à un éventail de produits plus importants », peut-on lire sur le site mayoncourt.fr. Lauréat (avec Ecla 53) de l’appel à projets du Programme national pour l’alimentation (PNA) en 2018, m@Yon court poursuit son développement et s’inscrit, comme l’a souligné Gaëlle Bouchon, du pôle Alimentation à la Draaf, « dans la réponse aux demandes sociétales fortes : manger mieux, manger équilibré, manger de saison, manger durable… ». La plateforme numérique que propose m@Yon court en est la preuve physique. Le fonctionnement est simple : « m@ Yon court a recensé l’ensemble des produits alimentaires locaux sur un site, une plateforme », explique Élisabeth de Vitton, initiatrice du projet. Ensuite, m@ Yon court organise la préparation des commandes et les circuits de livraison. « Il livre toute la restauration collective dans le département. Que l’on ait 50 repas ou 1 000. Nous livrerons tout le monde. Il n’y aura pas de limite de commandes, vu la diversification de l’offre. Et puis, on passera par tout », poursuit-elle.

Les producteurs et les transformateurs bénéficient donc d’une interface commerciale et relationnelle avec la restauration. « Vous allez être référencés. Vous, insiste Élisabeth de Vitton, pas de la viande de volaille, pas du porc. Vous, agriculteurs ou transformateurs. » Quant aux prix,ils seront « équitables et justes, c’est-à-dire qu’il faut que vous viviez avec la vente de vos produits ». Le prix est déterminé par l’éleveur, en prenant en compte ses coûts de production, mais en connaissant aussi, grâce à m@Yon court, les limites que la restauration collective ne peut pas dépasser.

 

Et puis m@ Yon court gère le reste : à savoir les commandes et leurs bons, la livraison… S’adressant encore aux producteurs : « Vous allez disposer d’une garantie de paiement à court terme. C’est nous qui allons vous payer ». Autre atout : « vous allez pouvoir fournir l’ensemble de la restauration collective du département, sans contraintes de quantité et de distance. Vous allez pouvoir développer votre activité sur l’ensemble du département et nous vous garantissons la transparence entre producteurs ».

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