Ostéopathie animale : un décret qui passe mal
Un décret du 21 avril 2017, et applicable depuis le 1er janvier 2020, imposent à des ostéopathes animaliers de reprendre une formation poru continuer d'exercer.

Pour Jacques (prénom d'emprunt pour garantir son anonymat, ndlr), ostéopathe en Mayenne, c’est une aberration : « le décret dit qu’à partir du 1er janvier 2020, les ostéopathes animaliers, diplômés ou non, doivent justifier d’un Bac +5, alors qu’aucune école ne proposait un Bac +5 à la sortie du décret», en 2017. Titulaire de son diplôme d’ostéopathie, il lui manque un an d’étude avant même de pouvoir passer les deux épreuves qui paraissent dans le décret. « Ça me met en colère. Je ne peux pas me permettre d’arrêter un an, de laisser tomber ma clientèle, pour retourner sur les bancs de l’école et ensuite passer une épreuve théorique puis une épreuve pratique, toutes deux payantes. Et si depuis le 1er janvier, nous ne sommes pas titulaires de ces épreuves, nous sommes susceptibles de recevoir un courrier de l’Ordre des vétérinaires, qui nous menace de poursuite pour pratique illégale de la médecine vétérinaire » ajoute-t-il.