Aller au contenu principal

Ne pas s’isoler pour faire face aux difficultés

Avec une conjoncture compliquée sur les plans sociaux, techniques et économiques, les difficultés demeurent dans les exploitations et l’on constate, pour un bon nombre de chefs d’exploitation, des symptômes de fatigue physique et morale et une tendance au repli sur soi.

La Chambre d ‘agriculture aide les agriculteurs à faire face aux difficultés.Photo d’illustration.
La Chambre d ‘agriculture aide les agriculteurs à faire face aux difficultés.Photo d’illustration.
© VG

Pourtant dès le moindre obstacle, la Chambre d’agriculture de la Mayenne peut répondre à vos attentes et vous accompagner. D’un dossier à l’autre, les alternatives et les démarches seront différentes. L’appel téléphonique de l’agriculteur est le plus souvent l’élément déclencheur de l’intervention des conseillers de la Chambre d’agriculture. Un premier rendezvous est proposé chez l’exploitant via un premier entretien. Ce dernier consiste à prendre connaissance de la situation globale de l’exploitation et instaurer une relation de confiance avec les personnes. Des perspectives sont évoquées pour faire face aux difficultés rencontrées.

Un diagnostic pour aller plus loin

Suite à cet entretien, il peut être réalisé un diagnostic plus affiné de l’exploitation. Sont abordés les aspects techniques, les perspectives de rentabilité de l’entreprise sans oublier les aspects humains qui restent déterminants dans les orientations à envisager. Dans un esprit d’accompagnement, nous proposons généralement une rencontre avec les différents partenaires de l’entreprise. L’objectif étant de se projeter et de sortir de l’impasse. Le champ d’action de la Chambre d’agriculture amène les conseillers à accompagner de plus en plus les procédures collectives. Ces démarches sont sous l’égide du Tribunal de Grande Instance (TGI). Il est nécessaire de les démystifier.

Le règlement amiable agricole

Cette procédure sera sollicitée dans la majeure partie des cas par un créancier auprès du TGI. Un conciliateur est nommé. L’objectif est de trouver un consensus avec chacun des partenaires de l’entreprise et les exploitants. La durée de la procédure est de 6 mois. S’il y a échec de la conciliation, l’exploitation se dirigera vers un redressement judiciaire.

Le redressement judiciaire

Une déclaration de cessation de paiement est réalisée. Ce document est déposé au TGI. Après la convocation au tribunal, l’exploitation est déclarée en redressement judiciaire. Toutes les dettes fournisseurs et bancaires sont gelées. Il y a une période pouvant aller jusqu’à un an maximum voir 18 mois à titre exceptionnel. L’objectif est de dégager un excédent de trésoreries tout en honorant les engagements de fonctionnement de l’exploitation. À l’issue de cette période, le tribunal juge valide ou non le plan de continuation proposé, ce dernier sera en adéquation avec les capacités de remboursement de l’entreprise.

La cessation d’activité

La cessation d’activité est aussi une préoccupation permanente. L’objectif est que l’exploitant sorte au mieux de cette situation. Dans certains dossiers, la sortie se fait à l’amiable, dans d’autres via la liquidation judiciaire. La résolution des problèmes techniques et économiques, et l’engagement dans les démarches proposées seront possibles grâce à l’adhésion et la mise en confiance de l’agriculteur. Les aspects humains restent la principale préoccupation des conseillers de la Chambre d’agriculture. Il est donc primordial de faire le pas dès que vous ressentez des difficultés, car il sera toujours plus facile d’anticiper plutôt que de subir.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agri53.

Les plus lus

Maïs ensilage : la matière sèche progresse de 5 points en une semaine, départ des ensilages dans le Sud-Mayenne

La Chambre d'agriculture de la Mayenne analyse les taux de matière sèche des maïs ensilage à partir de sept parcelles. Cette…

Le rotavator, un matériel « dans l’air du temps »

Dans le cadre de l’événement Méca'Innov, le jeudi 25 septembre à la Cuma des Quatre Routes à Ménil (route de Château-Gontier-…

Moissons 2025 : Terrena dresse son bilan

Terrena dresse un bilan globalement positif des moissons 2025 dans sa zone de collecte du Grand Ouest. La campagne a bénéficié…

Cuma de Montigné : « Les jeunes apportent de nouvelles idées »

La Cuma de Montigné profite d’une nouvelle dynamique insufflée par l’arrivée de plusieurs jeunes agriculteurs. Dernièrement,…

Cima : une organisation au poil, un public séduit

Du vendredi 18 au dimanche 20 juillet, cette nouvelle édition du Cima à Mayenne aura habilement su slalomer entre les averses…

Quelles solutions fourragères estivales en situation de déficit ?

Après une année 2024 où les stocks fourragers ont pu se reconstituer, nous retournons dans une année fortement déficitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 106€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Agri53
Consultez le journal Agri53 au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal Agri53