Aller au contenu principal

Le méthane est injecté dans le réseau gaz de Meslay-du-Maine

Mardi, Méthamaine a injecté ses premiers m3 de méthane dans le réseau Grdf de Meslay-du-Maine. Une première en Mayenne qui permettra de couvrir au moins 50 % des besoins de la commune.

Les méthaniseurs permettent de produire du biogaz méthane pour satisfaire 50 % des besoins des habitants et entreprises de Meslay-du-Maine en hiver, et 100 % l’été.
Les méthaniseurs permettent de produire du biogaz méthane pour satisfaire 50 % des besoins des habitants et entreprises de Meslay-du-Maine en hiver, et 100 % l’été.
© V.G

C'est à 11 h 46, mardi 11 février, que la vanne a été ouverte par le président de Méthamaine, Benoît Dutertre, le directeur général adjoint de Grdf, Frédéric Martin, et les partenaires de ce projet devenu réalité, dont Territoire d'Énergie Mayenne. Un projet qui a débuté en 2003 avec un collectif de 11 agriculteurs tous persuadés que le méthane est le biocarburant pouvant rendre autonome la collectivité et permettant un nouveau débouché économique pour l'agriculture. Le gisement a été estimé à 21 010 tonnes par an, dont « 80 % sont apportés par les actionnaires » de Méthamaine, pour une production de gaz de 10 GWh, soit 115 Nm3 de gaz vert injecté dans le réseau de gaz de ville de Meslay-du-Maine. « Cela représentera 100 % des besoins de gaz de Meslay-du-Maine en été, et 50 % en hiver, laite-rie Perrault comprise », souligne Benoît Dutertre. Une visite « technique » a permis de découvrir l'ensemble du process de Méthamaine, de la zone de stockage d'arrivée des effluents, en passant par la cuve qui « fabrique » la soupe broyée qui sera ensuite incorporée dans l'un des deux grands méthaniseurs. « Le méthane restera de 50 à 70 jours avant de pouvoir être injecté dans le réseau gaz de ville. »

Une fois l'énergie produite : « Tout repart ensuite dans les sols agricoles », rappelle Benoît Dutertre, car, avec la production de ce biocarburant, les effluents d'élevage servent à la production du gaz méthane et redeviennent des intrants.

« Si tout va bien, d'ici 5 à 10 ans, tout le gaz consommé en Mayenne sera produit en Mayenne », annonce Norbert Bouvet, conseiller départemental et président de Territoire d'Énergie Mayenne.


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agri53.

Les plus lus

Maïs ensilage : la matière sèche progresse de 5 points en une semaine, départ des ensilages dans le Sud-Mayenne

La Chambre d'agriculture de la Mayenne analyse les taux de matière sèche des maïs ensilage à partir de sept parcelles. Cette…

Le rotavator, un matériel « dans l’air du temps »

Dans le cadre de l’événement Méca'Innov, le jeudi 25 septembre à la Cuma des Quatre Routes à Ménil (route de Château-Gontier-…

Moissons 2025 : Terrena dresse son bilan

Terrena dresse un bilan globalement positif des moissons 2025 dans sa zone de collecte du Grand Ouest. La campagne a bénéficié…

Cuma de Montigné : « Les jeunes apportent de nouvelles idées »

La Cuma de Montigné profite d’une nouvelle dynamique insufflée par l’arrivée de plusieurs jeunes agriculteurs. Dernièrement,…

Cima : une organisation au poil, un public séduit

Du vendredi 18 au dimanche 20 juillet, cette nouvelle édition du Cima à Mayenne aura habilement su slalomer entre les averses…

Quelles solutions fourragères estivales en situation de déficit ?

Après une année 2024 où les stocks fourragers ont pu se reconstituer, nous retournons dans une année fortement déficitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 106€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Agri53
Consultez le journal Agri53 au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal Agri53