Aller au contenu principal

Le Festival à Évron, c'est maintenant !

La 54e édition du Festival de la Viande d’Évron ouvre ce jeudi29 août. Avec moins de bovins inscrits que l’an dernier.

Les éleveurs et leurs plus belles bêtes à viande arrivent de jeudi au foirail d’Évron.
Les éleveurs et leurs plus belles bêtes à viande arrivent de jeudi au foirail d’Évron.
© VG

L’an dernier, le palmarès du l’inter-races femelle du 53e Festival de la Viande d’Évron primait une Charolaise de Saint-Fraimbault-de-Prières, de l’élevage de la famille Carré, mais aussi un bœuf croisé Blanc Bleu de Saint-Georges-de-Gréhaignes (35) et, pour la première fois, une vache Limousine venue du Maine-et-Loire.

Cette année, avec près de 80 animaux en moins, les concours, qui débutent demain vendredi, pourraient se resserrer. « Nous avons exactement 79 bêtes en moins », souligne Jean-Yves Renard, président du Festival de la Viande d’Évron. Une baisse remarquable surtout chez les bœufs (-50 inscrits par rapport à 2018). « Ce n’est pas plus mal d’avoir moins de bœufs, car c’est toujours difficile de les vendre », poursuit Jean-Yves Renard. Le nombre de génisses inscrites diminue également : elles devraient être 206 contre 235 l’an dernier. Celui des vaches, 154, reste identique à 2 018.

Chez les exposants aussi, le nombre d’inscrits est aussi en baisse : 137 (dont 76 Mayennais) au lieu de 166 l’an passé. Côté races, notons la création d’une section de génisses Parthenaises avec 6 inscrites : « c’est une première ! » Autre nouveauté, la présence de 40 bêtes Blanc Bleu réparties en 3 sections. La race, qui était à l’honneur l’an dernier, « a de plus en plus de tenue. La génétique a beaucoup travaillé », analyse Jean-Yves. Mais ce sont bien sûr les Rouges des Prés qui sont les plus représentés : 95 femelles en 5 sections, 41 mâles (3 sections) et 38 vaches (2 sections). Viennent ensuite les Charolais avec 42 inscrits, les Limousines (36) et les Blondes d’Aquitaine (31).

Reste à savoir comment se portera le marché. L’an dernier deux des trois meilleurs bêtes sont parties à 14 €/kg et plus de 90 % des bovins présentés avaient trouvé acquéreurs. « Le marché est toujours difficile », confie Jean-Yves Renard. « Le contexte n’est pas malheureusement trop à l’achat de viande par les consommateurs… »

Tout le programme des concours et des animations, avec cette année la Crète comme invitée, est à retrouver sur le site du Festival d’Évron : https://www.cc-coevrons.fr/festival/

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agri53.

Les plus lus

Maïs ensilage : la matière sèche progresse de 5 points en une semaine, départ des ensilages dans le Sud-Mayenne

La Chambre d'agriculture de la Mayenne analyse les taux de matière sèche des maïs ensilage à partir de sept parcelles. Cette…

Le rotavator, un matériel « dans l’air du temps »

Dans le cadre de l’événement Méca'Innov, le jeudi 25 septembre à la Cuma des Quatre Routes à Ménil (route de Château-Gontier-…

Moissons 2025 : Terrena dresse son bilan

Terrena dresse un bilan globalement positif des moissons 2025 dans sa zone de collecte du Grand Ouest. La campagne a bénéficié…

Cuma de Montigné : « Les jeunes apportent de nouvelles idées »

La Cuma de Montigné profite d’une nouvelle dynamique insufflée par l’arrivée de plusieurs jeunes agriculteurs. Dernièrement,…

Cima : une organisation au poil, un public séduit

Du vendredi 18 au dimanche 20 juillet, cette nouvelle édition du Cima à Mayenne aura habilement su slalomer entre les averses…

Quelles solutions fourragères estivales en situation de déficit ?

Après une année 2024 où les stocks fourragers ont pu se reconstituer, nous retournons dans une année fortement déficitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 106€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Agri53
Consultez le journal Agri53 au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal Agri53