Jean-François Perdriau aux manettes de la fédération des Mfr
Depuis le 26 août, Jean-François Perdriau a pris la direction de la fédération des Mfr de la Mayenne. Il succède à Roger Coupé qui prendra officiellement sa retraite le 1er octobre.

C’est la poursuite des changements à la fédération des Mfr et Cfa de la Mayenne. Après l’élection de Fabrice Moulière à la présidence le 13 juin dernier, une nouvelle tête arrive à la direction. Précédemment directeur de la Mfr de l’Oudon à Craon, Jean-François Perdriau dirige désormais la fédération départementale. Il succède à Roger Coupé qui prendra officiellement sa retraite en octobre. « Pour l’instant, je suis chargé de mission. Mais je ne sais pas encore ce que je ferai le 2 octobre. Quand j’avais 22 - 23 ans, je voulais devenir agriculteur. Pourquoi pas maintenant ? Mais mon entourage ne me conseille pas de le devenir dès le 2 octobre ! », raconte, avec l’humour qui le caractérise, le futur retraité.
Son successeur, âgé de 42 ans, n’est pas un inconnu. « Il y a deux ans, raconte Roger Coupé, on en avait parlé. Je lui ai dit : « c’est trop tôt ». Et surtout, je ne voulais pas qu’il s’en aille du département ! » Jean-François Perdriau a donc su patienter. « J’ai été jeune directeur à Craon, je deviens jeune directeur à la fédération. » Jean-François Perdriau a commencé sa carrière dans les Mfr à celle des Touches, comme moniteur. Il arrivera plus tard à la Mfr de l’Oudon à Craon, comme moniteur, puis en prendra la direction en 2013. Dans son discours, Jean-François Perdriau a rappelé les axes forts des Mfr comme « l’accompagnement » des apprenants « avant, pendant et après ». Mais aussi la réforme de la formation professionnelle : « le réseau va se conformer aux changements de statuts » et mettre plus encore l’accent sur « l’individualisation des parcours ».
De son côté, le président Fabrice Moulière rappellera les « chantiers » qui attendent les Mfr et la fédération départementale, comme la « labellisation ». Des Mfr qui accueillent cette année 1 036 jeunes apprenants et adultes en formation, soit « un effectif stable ».