Gestion de l’eau : l’Oudon en alerte renforcée
Devant l’absence de précipitations, la préfecture de la Mayenne a établi un nouvel arrêté préfectoral en date du mercredi 29 juillet en lien avec les débits des cours d’eau.

Avec ce nouvel arrêté, le territoire de l’Oudon passe au niveau alerte renforcée, les territoires Mayenne amont, Mayenne médiane et aval et Sarthe aval conserve leurs seuils d’alerte et le territoire de la Sarthe amont reste en seuil de vigilance.
Restrictions en alerte renforcée
Pour l’usage professionnel agricoles, le niveau 3, alerte renforcée, interdit totalement l’irrigation des grandes cultures, des prairies et autres usages agricoles. L’arrosage des plantes sous serres, des plantes en containers, des cultures irriguées au goutte-à-goutte ou par micro-aspersion et des jeunes plants et bassinage des semis est interdit de 10h à 20h et du dimanche 20h au lundi 10h. L’abreuvement et l’hygiène des animaux n’est pas concerné par l’interdiction.
Pour les usages professionnels non-agricoles, notamment les ICPE, les usages de l’eau non strictement nécessaires au process de production sont interdits. Pour les ICPE ne disposant pas de mesures spécifiques d’économie d’eau en cas de franchissement de seuil, il est demandé « un objectif de réduction de 20 % du volume journalier maximal autorisé ou habituellement prélevé pour ceux qui n’ont pas d’autorisation ou de disposition particulière).
Pour les autres usages professionnels, domestiques et publics, seul restent autorisés les stations de lavage avec circuit fermé et lavages réglementaires, l’arrosage des potagers, entre 20h et 8h, le remplissage des piscines en cas de première mise en eau liée à une construction, le remplissage et mise à niveau des plans d’eau pour la pisciculture, le nettoyage des voiries pour raison sanitaire et l’alimentation des fontaines en circuits fermés. Aucun autre usage n’est autorisé.
Les travaux en rivière doivent être décalés jusqu'au retour d’un débit plus élevé, sauf dérogation. Les vidanges de plans d’eau, rejet des stations d’épuration et rejets industriels doivent être décalés jusqu’au retour d’un débit plus élevé.