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Gaec et sociétés : « Généraliser le droit à l'essai à l'ensemble du territoire »

Gaec et Sociétés a tenu son congrès à Torcy, en Saône-et-Loire les 13 et 14 juin 2019. Gilles Brenon, président de Gaec et Sociétés, explique que leur ambition est de généraliser ce droit à l'ensemble de la France, car il offre aux associés la possibilité de tester la compatibilité de leur projet, mais aussi leur capacité à travailler en commun.

Gilles Brenon, président de Gaec et Sociétés
Gilles Brenon, président de Gaec et Sociétés
© Capture DR

Cette année, l'objectif du congrès de Gaec et sociétés était de présenter le droit à l'essai à l'ensemble des participants. Ce droit, qui permet aux futurs associés de se « tester » pendant un an, est utilisé en Haute-Savoie depuis déjà de nombreuses années. Interview.

 

Quel est le thème principal de ce congrès de Gaec et Sociétés ?

Gilles Brenon : Cette année ce que l'on voulait vraiment aborder, c'est la possibilité de mettre en place le droit à l'essai. Nous venons de valider le projet global, nous le présentons depuis hier jeudi et ce vendredi 14 juin, pour le préproposer aux représentants des sections agriculture de groupe de tous les départements de France. Nous leur avions promis cela l'année dernière, qu'ils puissent s'enrichir avec du contenu.

 

Qu'est-ce que le droit à l'essai ?

G.B. : Le droit à l'essai, c'est donner la possibilité à deux exploitations ou à deux associés de se rapprocher et d'essayer le travail en commun pendant une période donnée, qui doit être au minimum d'un an. Il permet aux gens de se connaître, de se rencontrer, de partager, et de construire ensemble un projet d'avenir, avant de passer à l'étape d'après, c'est-à-dire, constituer ou enrichir une société. Cela peut se faire avec la mise en place des règles qui donnent la possibilité de travailler convenablement, en ayant mis en place un accompagnement clair sans avoir occulté le fonctionnement de la structure ni les relations humaines à l'intérieur du groupe. Ce droit existe déjà en Haute-Savoie, depuis de nombreuses années, le processus fonctionne relativement bien dans ce département. Nous nous servons de cet exemple-là pour pouvoir le vulgariser au niveau national. Notre ambition est de le généraliser à tous les départements français.

Comment partagez-vous sur ce sujet avec les congressistes ?

G.B. : Dans les faits nous leur avons mis à disposition un fascicule de présentation que nous avons rédigé. Nous favorisons aussi le partage et l'échange entre les participants. De plus, dans le cadre du congrès, il y a eu des visites sur le terrain, en Saône-et-Loire, avec des gens qui voudraient s'essayer ou qui se sont déjà essayés. Ces visites permettent d'entamer des discussions en intergroupe.

 

Quelle est la prochaine étape pour généraliser ce droit ?

G.B. : Ces sujets ont déjà été abordés en assemblée générale l'année dernière et lors de la rencontre nationale « Agriculture de groupe » qui s'est déroulée début 2019. Actuellement, nous sommes en train de peaufiner la rédaction pour aller jusqu'au bout. Grâce aux échanges réalisés lors du congrès, nous verrons s'il y a encore des amendements à rédiger. À terme, l'objectif c'est de partager et de faire valider ce projet par les services de l'État pour pouvoir se donner la possibilité de le mettre en place et sur tout le territoire.

 

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