Faire un bilan de ses stocks de fourrage

Si les sommes de températures depuis l'implantation du maïs sont un peu supérieures à la moyenne, le déficit hydrique, quant à lui, est l'un des plus sévères connu ces 30 dernières années.
Dans une période sensible pour la floraison du maïs, la sécheresse s'installe et est amplifiée par le retour de températures élevées, ce qui peut avoir de graves conséquences pour les ensilages à venir.
A Laval, station assez représentative de la moyenne de la pluviométrie du département, il est tombé 38 mm en mai (contre 68 mm en moyenne sur 30 ans), puis 66 mm en juin (contre 45 mm en moyenne sur 30 ans), puis seulement 2 mm sur les 2 premières décades de juillet. Comme il s'agit souvent de pluies orageuses les cumuls peuvent être très variables d'un endroit à l'autre. Par exemple, sur 19 stations, le cumul de juin varie de 63 mm (à Pré en Pail) à 119 mm (à Coudray).
A la fin juin, la situation du point de vue réserve en eau était proche de la moyenne sur 30 ans. Depuis, la situation s'est rapidement dégradée. S'il ne pleut pas d'ici fin juillet, le déficit hydrique sera proche de 90 mm, ce qui est l'un des plus élevés sur les 30 dernières années, proche de 2010 ou 2006 où les rendements avaient été très hétérogènes et globalement très pénalisés.
Anticipons !
Au vu de la situation critique, il faut se préparer à ne pas avoir les stocks de maïs espérés et nécessaires. C'est pourquoi il est très important de faire le point sur la situation de son exploitation. Un bilan fourrager est une première étape avant de définir les solutions possibles. Un dossier technique est à votre disposition sur le site de la Chambre d'Agriculture : www.mayenne.chambagri.fr
Contacts :
Roland FAVORY - 02 43 67 37 20
Jean-Claude LEBRETON - 02 43 67 37 19