Convention entre la Mfr de Saint-Berthevin et le Service de remplacement
Lors de son assemblée générale, le 20 avril, la Mfr de Saint-Berthevin a signé une convention de partenariat avec le Service de remplacement. Une première dans le département.

La convention, signée entre la Mfr de Saint-Berthevin et le Service de remplacement (SR), s’articule autour de 4 objectifs : la participation du SR dans le cursus de formation de la Mfr afin « de faciliter l’adaptation aux métiers de l’agriculture », le développement de liens entre le SR et de futurs agriculteurs, l’acquisition de « nouvelles compétences » et « la promotion du métier d’agent de remplacement ». Dans les faits, un module « remplacement » de 15 h va se mettre en place dès la rentrée de septembre en Capa Métiers de l’agriculture et en Bac Pro Conduite et gestion d’une exploitation agricole (Cgea). Ce module, dispensé par le SR et la Mfr formera sur tous les aspects d’un remplacement réussi : présentation du SR et de son fonctionnement, tenue et posture du stagiaire, prise de notes pour les consignes, déroulement de la traite, législation du travail notamment l’usage des matériels pour les mineurs, prévention des risques professionnels, visite d’exploitation… Le tout évalué par une épreuve théorique et pratique. « Il nous faut susciter des envies, créer des liens », glisse Jean-Paul Balluais. Ajoutant : « Notre rôle est d’accompagner la montée en compétences de nos jeunes ; la signature avec le SR va dans ce sens ». Pour Céline Lemesle, directrice du SR, « il s’agit d’initier les élèves au remplacement dans leur cursus », avec l’idée que les apprenants « osent frapper à la porte du SR ».
Actuellement, une quinzaine d’apprenants de la Mfr, de 16 à 19 ans, inscrits en Bac Pro, en 3e ou en Cap, effectuent déjà des remplacements via le SR. Avec cette convention, le partenariat devient officiel, et répond à une double demande : « celle de main-d’œuvre exprimée par le SR et les exploitants agricoles, et celle de la Mfr qui est de développer le réseau de maîtres de stage », précise le directeur. Ajoutant : « les remplacements permettent aux jeunes de connaître la pression au travail et de voir l’impact qu’elle peut avoir ». « Les remplacements permettent aussi aux élèves de gagner en maturité », souligne Céline Lemesle. Et Jean-Paul Balluais de conclure : « C’est un partenariat gagnant – gagnant ».