Chasse aux sangliers : « Il y a encore des verrous à lever »
Le 6 août, la préfecture de la Mayenne soulignait, dans un communiqué de presse, la mobilisation des services de l’Etat pour « activer », dans le département, « tous les leviers » afin de lutter contre la prolifération des sangliers. Claude Charon, référant « chasse » pour la Chambre d’agriculture de la Mayenne, réagit.
Le 6 août, la préfecture de la Mayenne soulignait, dans un communiqué de presse, la mobilisation des services de l’Etat pour « activer », dans le département, « tous les leviers » afin de lutter contre la prolifération des sangliers. Claude Charon, référant « chasse » pour la Chambre d’agriculture de la Mayenne, réagit.

Pour Claude Charon, à la lecture du communiqué de presse de la préfecture de la Mayenne, « les décisions prises vont dans le bon sens, mais au regard de l’augmentation de 27 % des prélèvements lors de la dernière campagne par rapport à la précédente et de la hausse de 30 % des dégâts faits aux cultures par les sangliers, certains verrous sont encore à sauter ». Et d’évoquer notamment l’autorisation de tir autour des cultures qui n’est possible qu’avec un seul fusil. « Autour des parcelles de culture qui parfois dépassent les 10 ha, un seul fusil, c’est dérisoire. Autant dire qu’il faut tomber sur un sanglier suicidaire », ironise-t-il.