BVD : pas de contrôle à l’achat, pas de carte verte délivrée
Depuis juillet 2019, le GDS a mis en place un plan d’éradication de la Diarrhée virale bovine (BVD). Celui-ci implique une surveillance accrue des exploitations, l’élimination des animaux infectés. Un contrôle au moment des échanges est également obligatoire. Depuis le 1er septembre, si celui-ci n’est pas effectué, la carte verte ne pourra être délivrée.

La Diarrhée virale bovine (BVD) est une maladie très répandue. Ses symptômes sont multiples : diarrhée, problèmes respiratoires, troubles de la reproduction, retard de croissance... Elle touche aussi bien les races à viande que les laitières. Depuis le 31 juillet 2019, l’État a mis en place un programme d’élimination de la maladie. Cette mission a été attribuée au Groupement de Défense sanitaire (GDS).
La coopérative a établi un plan d’éradication. Celui-ci passe notamment par une surveillance accrue des exploitations pour identifier les animaux infectés. Par ailleurs, lors des introductions, une prise de sang BVD est désormais obligatoire. Cette année, le GDS a renforcé cette mesure. Depuis le 1er septembre, si le contrôle BVD n’est pas réalisé au moment de l’échange, le bovin ne pourra pas recevoir sa carte verte. « J’ai conscience que cela est contraignant, pour autant c’est l’unique façon d’être sûr que la BVD ne circule pas », affirme Nicolas Gaudout, vétérinaire au GDS 53. Seule exception à cette règle : « Si le bovin a déjà été certifié non Ipi (Infecté permanent immunotolérant, ndlr) par une précédente analyse, la prise de sang n’est pas obligatoire à l’échange, car nous savons qu’il n’est pas contaminé. Avec le plan d’éradication, de plus en plus d’animaux sont justement déclarés non Ipi. »
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le n°234 d'Agri53.