Blé : le stade « épi 1 cm » approche
L’état des parcelles est très variable. Certaines se portent bien. Pour d’autres, l’implantation est médiocre. D’autres parcelles sont encore plus ou moins engorgées.

Avec le temps doux, la somme de températures calculée depuis le semis évolue rapidement et l’écart se creuse par rapport à la moyenne. Sur la période 20 octobre — 20 février, elle atteint 990 °C, soit la valeur la plus élevée après 2016 (1 109 °C), devant 2018 (927 °C) ou 2014 (956 °C).
Sur certaines parcelles, l’épi a commencé à décoller (épi à 0,5 cm par exemple). Les plus précoces devraient donc atteindre le stade « épi 1 cm » d’ici la fin du mois. Beaucoup de semis de fin octobre devraient atteindre ce stade dans la première décade de mars. Compte tenu de l’étalement des semis, des sols engorgés, etc., on peut s’attendre à des écarts importants entre parcelles, et même à l’intérieur des parcelles.
Azote et soufre
Pour l’instant, il reste encore difficile d’intervenir, même si les choses s’améliorent peu à peu. Dans la plupart des cas, il est conseillé de faire un apport dès qu’il sera possible de rentrer dans les parcelles dans de bonnes conditions. Si le stade épi 1 cm est encore assez loin, on conseillera un apport tallage « classique » (30-40 N/ha). Pour les parcelles les plus précoces, on peut augmenter la dose (60-70 N/ha) et encadrer le stade « épi 1 cm ».
Ne pas oublier le soufre, surtout dans les parcelles à risque (peu profondes, filtrantes, sans apports organiques).
Petit bilan de la météo
En janvier 2020, à Laval, il est tombé 84 mm de précipitations, ce qui est plus que la moyenne (73 mm), mais beaucoup moins que les mois précédents : 147 mm en octobre, 180 mm en novembre, 114 mm en décembre.
Il est encore tombé 42 mm sur les 17 premiers jours de février 2020.
Depuis décembre 2019, les températures sont globalement nettement supérieures aux moyennes. Par exemple, au cours de la première décade de février, la température moyenne était de 9,1 °C contre 5,5 °C en moyenne sur 30 ans (soit + 3,6 °C).