« 2020 : année de la biodiversité »
Le début d’année est placé sous le signe de la biodiversité pour le sénateur mayennais Guillaume Chevrollier. Un thème qui touche l’agriculture.

« L’année 2020 est une année importante pour la biodiversité », déclare Guillaume Chevrollier, rappelant « le congrès mondial pour la nature à Marseille en juin 2020 », et la Cop 15, sur le même thème, prévu à Beijing (Pékin).
En tant que rapporteur sur les crédits « biodiversité et transition énergétique », et dans le « contexte de préoccupation en faveur de l’environnement et les attentes de la société », le Mayennais entend « mettre en avant ce qui se fait dans le domaine de la préservation de la biodiversité ».
S’appuyant sur le rôle du Sénat, assemblée « en recherche d’équilibre entre ville et campagne », il sera « auprès des nouveaux élus », suites aux municipales, notamment pour « mettre en lumière les bonnes pratiques des collectivités » en matière de biodiversité.
« Les questions autour de la préservation et de la reconquête de la biodiversité doivent rassembler les gens et ne pas opposer », affirme le sénateur, car « tout le monde aspire à un meilleur environnement ». Ce doit être, par exemple, le cas avec la mise en place des Znt. Guillaume Chevrollier souligne « les adaptations des agriculteurs » en matière environnementale et souhaite, là aussi, « que l’on mette en avant les bonnes pratiques du monde agricole ». Pour lui, « la préservation de l’environnement est partagée par l’ensemble du monde agricole ». Un monde agricole qu’il connaît bien et qu’il soutient. Idem sur les retraites. « Au Sénat, nous avions fait une proposition de loi pour augmenter les petites retraites agricoles. Une proposition qui a été repoussée par le Gouvernement… » Et qui n’est toujours pas à l’ordre du jour, pour les actuels retraités, dans le projet de réforme des retraites.
Autre sujet de l’année pour le sénateur Chevrollier, un rapport sur l’empreinte carbone du numérique. « Il semble indispensable d’évaluer et de prendre conscience des impacts environnementaux largement négligés du digital », explique Guillaume Chevrollier. Il s’agit, pour celui qui est rapporteur sur ce thème, d’établir, avec ses confrères, un premier rapport d’étape sur les conséquences larges du numérique : usages, consommation, réseaux, données, mais aussi data centers, Gafa… Ce rapport — une première en France — devrait être rédigé pour le printemps, soit quelques mois avant le renouvellement de la moitié des sièges de sénateurs.