Elroc 53
Viande bovine : « Contractualiser, c’est sécuriser nos revenus ! »
L’OP Elroc 53 tenait son assemblée générale vendredi 25 février, à la Maison des agriculteurs, à Changé. La contractualisation a été au cœur des débats, mais la démarche est loin d’être partagée.
L’OP Elroc 53 tenait son assemblée générale vendredi 25 février, à la Maison des agriculteurs, à Changé. La contractualisation a été au cœur des débats, mais la démarche est loin d’être partagée.

« Ce que vous proposez, ce sont des marchés de niche ? » La question est venue de la salle, après que Stéphane Peultier, président de l’Apal, a présenté le contrat qui lie son association d’éleveurs du Grand-Est avec Lidl. « Ce n’est qu’un début, même si pour Lidl, nous livrons 50 animaux par semaine, a détaillé Stéphane Peuliter, et ce qui nous empêche d’en faire plus, c’est la disponibilité. On a aussi une autre filière avec entre 40 et 45 bovins semaine pour les 57 magasins Leclerc de notre région. » Et de préciser : « quand une bête n’est pas conforme, elle sort du contrat et nous la réorientons vers une autre filière. Et nous avons un taux de conformité entre 95 et 97 % ». La mécanique de l’Apal, présenté par son président Stéphane Peultier, est bien huilée. Rappelons-le, l’Apal a été la première OP à contractualiser avec Lidl, en 2017.