Trente « Villages d’avenir » en Mayenne
Juste avant les fêtes de fin d’année, l’Etat publiait la première liste des communes retenues dans le cadre du programme « Villages d’Avenir ». En Mayenne, 30 communes sont labellisées pour 2024.
Juste avant les fêtes de fin d’année, l’Etat publiait la première liste des communes retenues dans le cadre du programme « Villages d’Avenir ». En Mayenne, 30 communes sont labellisées pour 2024.


La liste est tombée le 21 décembre dernier. Trente communes rurales de la Mayenne, dans le cadre du plan gouvernemental « France Ruralités », ont été labellisées « Villages d’avenir ». « C’est une excellente nouvelle pour la Mayenne », se félicitait Richard Chamaret, le jour de la publication de la liste sur laquelle figure Méral, la commune dont il est maire, mais aussi Cuillé, Saint-Poix, Laubrières ou encore Ballots.
Ce label, programme d’ingeniérie piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) s’adresse aux communes de moins de 3 500 habitants et doit permettre de mener des projets de « revitalisation en matière de logement, transport, culture, patrimoine, santé, etc », comme le précise Dominique Faure, alors ministre déléguée en charge des Collectivités territoriales et de la Ruralité, dans le dossier de presse annonçant la première vague de candidatures retenues.
120 chefs de projet
Pour aider les communes à mettre sur pied leurs nouveaux aménagements, 120 chefs de projet doivent être recrutés au cours de cette année 2024. Ils seront les « interlocuteurs » des Villages d’Avenir, avec comme mission « d’assurer la maîtrise d’oeuvre et la maîtrise d’ouvrage dans la réalisation de projets structurants » comme « la rénovation et remise sur le marché de logement vacant ou d’une friche, le déploiement de solutions de mobilité du dernier kilomètre, la rénovation d’une église ou d’un lavoir, l’organisation d’un festival local ». Selon les départements, un à deux chefs de projets seront recrutés « et placés au plus près des équipes d’accompagnement en préfecture, sous-préfecture et DDT, afin d’épauler les communes dans leurs projets. Les communes lauréates de Villages d’avenir disposeront ainsi d’un interlocuteur identifié en appui pour faire avancer leurs projets auprès de l’ensemble des services de l’État ».
Le champ d’intervention est vaste
« Villages d’avenir vise à faciliter le quotidien des élus développeurs de leur commune en accompagnant leurs projets et en les orientant vers les dispositifs et aides existantes de l’État comme des autres partenaires financeurs », rappelle le ministère en charge des Collectivités territoriales et des Ruralités. Par exemple, à Andouillé, commune de 2 200 habitants, le label va permettre, en complément d’autres aides de l’Etat, « toute une réflexion autour du regroupement des écoles publiques sur un seul site, du rapprochement de la cantine scolaire des écoles, mais aussi de la circulation et du stationnement dans le bourg », indique Bruno Rouland, le 3e adjoint de cette commune. Et d’ajouter : « c’est un gros projet à long terme ». Ce label est d’autant plus intéressant qu’il vient en cumul possible d’autres actions impulsées par l’Etat comme les programmes Action cœur de ville, Petites villes de demain, Territoires d’industrie.
Après cette première liste, une deuxième pourrait être dressée d’ici « 12 à 18 mois », indiquait, en décembre, le ministère. Un autre appel à candidature est donc dans les cartons. De quoi susciter quelques idées… Surtout lorsque l'on sait que 95 % des communes de la Mayenne sont classées « communes rurales ».