Les Soulèvements de la Terre : dissolution annoncée, mais aussitôt contestée
Le Gouvernement a dissout Les Soulèvements de la Terre le 21 juin en Conseil des ministres, en reprochant au collectif d' « appeler » et de « participer » à des violences. Une décision aussitôt contestée devant le Conseil d'Etat par le groupement écologiste.
Le Gouvernement a dissout Les Soulèvements de la Terre le 21 juin en Conseil des ministres, en reprochant au collectif d' « appeler » et de « participer » à des violences. Une décision aussitôt contestée devant le Conseil d'Etat par le groupement écologiste.

« On ne dissout pas un soulèvement », a réagi le collectif sur Twitter. Des « actions ressurgiront partout, dissolution ou non », a-t-il ajouté. « Sous couvert de défendre la préservation de l’environnement », le collectif « incite à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence », justifie le gouvernement dans le décret de dissolution, en listant une série d’actions du collectif ayant entraîné des « destructions matérielles » et « des agressions physiques contre les forces de l’ordre ».
« On ne dissout pas un mouvement », répond le collectif face à l’annonce sur son site. Et d’ajouter que « dans sa montée d’autoritarisme continue, le Gouvernement s’apprête à dissoudre une bonne partie de l’opposition écologique, sociale et syndicale du pays ».