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Sanitaire : pourquoi pas utiliser des plantes...

Lors de l’assemblée générale de l’association Ipem, le président Loïc Leduby a invité Philippe Labre, vétérinaire et président de Gentiana phytolabo, à parler de la phytonutrition fonctionnelle.

Philippe Labre, vétérinaire, préside la société Gentiana phytolabo. Il a développé des produits à base de plantes pour limiter le recours aux antibiotiques.
Philippe Labre, vétérinaire, préside la société Gentiana phytolabo. Il a développé des produits à base de plantes pour limiter le recours aux antibiotiques.
© VG

Selon le docteur Labre, cette phytonutrition passe par l’emploi de plantes et d’huiles essentielles pour « diminuer la vulnérabilité sanitaire et l’utilisation des médicaments en élevage ». Il part du constat que les plantes sont essentielles pour l’animal. Il est donc dépendant des plantes et cette dépendance ne se limite pas seulement à l’alimentation.
Les plantes possèdent une capacité à s’adapter à l’environnement lié à un métabolisme secondaire. Ce métabolisme est reconnu par nos cellules et activé pour l’adaptation de l’animal, ce qui diminue sa vulnérabilité. Cette phytonutrition doit assurer le bon fonctionnement de trois processus biologiques primaires chez l’animal : sa chaîne métabolique qui garantit la synthèse de la matière vivante constituant l’individu, ainsi que son fonctionnement métabolique. Sa vitalité (ou son énergie vitale) c’est-à-dire l’intégration de l’animal, son adaptation dans l’environnement. Le dernier processus : les interrelations de l’animal au sein de son groupe et s’il existe des interrelations négatives pour l’animal (ou dites antagonistes). Alors on se doit d’assurer la fonction immunitaire de l’animal, ainsi que sa préservation fonctionnelle, ce qui lui permet de réagir face à un stress lié à une infection par exemple.
Pour que ces trois fonctions soient opérationnelles, Philippe Labre conseille aux agriculteurs l’utilisation de plantes spécifiques pour lutter contre un problème qui irait leur nuire.
Pour les problèmes liés au métabolisme, des problèmes de foie par exemple, Philippe Labre conseille plutôt les plantes (les huiles étant secondaires dans ce cas) tels que le pissenlit, l’ortie, l’artichaut, la verge d’or. Pour lutter contre le stress d’épuisement, provoqué par un effort physique intense (mises bas, un transport, etc.), il est possible d’utiliser des huiles et des plantes comme le thym, le romarin, l’origan, l’ortie. Pour la fonction immunitaire de l’animal, pour faire face à une infection, le docteur Labre recommande l’utilisation de thym, des cannelles, d’aunée. Enfin, pour la préservation naturelle, contre un stress infectieux ou traumatique, le docteur Labre conseille les mêmes herbes quecelles utilisées pour le métabolisme de l’animal.

Pour en savoir plus : www.gentiana-phytolabo.com.

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