Interview d'Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA
Restauration de la nature, pollutions industrielles : l’agriculture a son mot à dire
À l’appel du Copa, les agriculteurs ont manifesté le 11 juillet à Strasbourg pour sensibiliser les parlementaires européens sur les conséquences négatives pour l’agriculture des textes examinés sur la restauration de la nature et les émissions industrielles (IED).
À l’appel du Copa, les agriculteurs ont manifesté le 11 juillet à Strasbourg pour sensibiliser les parlementaires européens sur les conséquences négatives pour l’agriculture des textes examinés sur la restauration de la nature et les émissions industrielles (IED).

Vous avez appelé à manifester le 11 juillet devant le siège du Parlement européen à Strasbourg. Pourquoi ?
Hervé Lapie : Il s’agissait d’une initiative du Comité des organisations professionnelles agricoles (Copa) soutenue par la majorité des représentants syndicaux de l’Union européenne, italiens, allemands, néerlandais, espagnols et bien d’autres, y compris la FNSEA qui a envoyé une délégation. À la veille de l’examen des textes sur la restauration de la nature et les émissions industrielles, nous voulions notamment interpeller les parlementaires européens sur la nature et la signification de leurs votes. Les députés ne peuvent ignorer l’importance des enjeux agricoles et agroalimentaires sur lesquels ils ont à se prononcer : la conquête de la souveraineté alimentaire de l’Union européenne ou le déclin de son agriculture, c’est-à-dire le recours massif aux importations et le découragement des agriculteurs.