Présidence de la FNSEA : candidat, Arnaud Rousseau promet une « nouvelle gouvernance »
L’actuel premier vice-présidene de la FNSEA, Arbaud Rousseau, est candidat à la succession de Christiane Lambert. S’il est élu, il veut mettre en place une « nouvelle gouvernance ».
L’actuel premier vice-présidene de la FNSEA, Arbaud Rousseau, est candidat à la succession de Christiane Lambert. S’il est élu, il veut mettre en place une « nouvelle gouvernance ».

Au lendemain de l’annonce faite au conseil d’administration de la FNSEA de sa candidature à la succession de Christiane Lambert à la présidence, l’actuel premier vice-président Arnaud Rousseau a adressé un courrier aux élus du syndicat majoritaire, daté du 16 décembre. Il leur annonce officiellement sa candidature et présente en trois « mots-clés » son projet : « ambition, conviction et action ». Son « ambition » est que « l’agriculture soit considérée comme la clé de voûte de notre souveraineté alimentaire et énergétique » et une solution pour « les défis climatiques et l’aménagement du territoire ». Sa « conviction » est qu’il faut « sortir d’une posture de citadelle assiégée » en portant « la voix d’une agriculture offensive ». L’« action » qu’il propose est « une FNSEA qui se rassemble autour du goût d’entreprendre ».
En outre, Arnaud Rousseau veut « une FNSEA plus proche du terrain, plus à l’écoute de sa pluralité ». Pour ce faire, il promet « une nouvelle gouvernance, modernisée, pour anticiper, débattre, proposer, construire des alliances, convaincre la société ». Cette gouvernance doit par ailleurs « s’ancrer davantage dans les territoires », plaide-t-il. Le candidat dit vouloir rassembler une équipe « forte de sa diversité, représentative de toutes nos agricultures ». Une manière pour celui qui est aussi président du groupe Avril d’éviter d’afficher une image trop axée sur les grandes cultures et l’agro-industrie.
Pour l’heure, aucun autre candidat ne s’est officiellement fait connaître. Pour Arnaud Rousseau, constituer une équipe représentative des filières et des territoires apparaît comme un pré-requis indispensable pour éviter un duel pour la présidence de la FNSEA, comme ce fut le cas entre Dominique Barrau et Xavier Beulin en 2010.