Maïs
Premier semis avec le Maxi Drill Sky
Adhérent de la Cuma de La Pallu, Michel Blanchard a semé son maïs pour la première fois avec le semoir Maxi Drill de Sky Agriculture, société implantée à Blain (44). L’engin combine travail du sol et précision des semis.
Adhérent de la Cuma de La Pallu, Michel Blanchard a semé son maïs pour la première fois avec le semoir Maxi Drill de Sky Agriculture, société implantée à Blain (44). L’engin combine travail du sol et précision des semis.



La Cuma de La Pallu a acquis un semoir Maxi Drill de chez Sky Agriculture en septembre 2022. « Nous sommes cinq à nous en servir », indique Michel Blanchard. Cet adhérent de la Cuma est installé en Gaec à trois associés, sur la commune de Saint-Calais-du-Désert. Sur 280 hectares, le Gaec produit 1,2 million de litres de lait, des volailles avec 4 poulaillers et des céréales. « C’est la première fois que je me sers du semoir pour le maïs », commente-t-il tout en relevant les herses arrière de l’engin qui ne seront utiles pour ce semis. « Les roues plombeuses suffisent pour recouvrir les lignes de semis », ajoute l’agriculteur. Pour Michel Blanchard, « le gros avantage de ce semoir est qu’il permet une technique en culture simplifiée. Avec lui, on retravaille le sol jusqu’à 8 cm de profondeur avec les deux rangées de disques avant. Les roues situées juste derrière la deuxième rangée de disques permet de refermer ce que l’on a travaillé ». Le semoir proprement dit entre alors en scène, avec disques et roues de rappuyage.
« La trémie a une capacité de 3 000 litres, détaille Michel Blanchard, cela permet de semer des céréales sur 30 ha, sans refaire le plein. » Face à lui, une parcelle de 10 ha qui, avant ce semis de maïs était en blé. « Notre rotation se compose de blé, de maïs, d’orge et de colza. » La parcelle a été préparée il y a une dizaine de jours. « Nous ne labourons plus depuis bien 20 ans », poursuit Michel Blanchard. Mais le traitement sera chimique, et non mécanique, en raison de la présence de cailloux dans la parcelle. L’agriculteur a dû aussi traiter le brome trop présent. « J’ai traité 50 ha cette année, à raison de 50 € l’hectare… », détaille-t-il.
Avant de semer, Michel Blanchard teste le réglage de la profondeur du semis. Son objectif : « semer à 3 cm de profondeur », avec une densité de 90 000 pieds semés à l’hectare. Le réglage de la profondeur de semis ne se fait pas depuis la cabine du tracteur, mais directement « sur le semoir grâce à une série de cales plus ou moins épaisses ». Le premier essai n’est pas suffisant, les graines affleureraient et deviendraient alors des proies facilement repérables pour les corvidés qui ne manquent pas dans ce secteur de la Mayenne. Michel a donc ajouté une cale de 2 cm de chaque côté. Deuxième test : tout est opérationnel pour passer au semis. Il se fera à 13 km/h. « À cette vitesse, on fait entre 3 et 4 ha/h. » Pour tracter le combiné, un Claas 830 Axion, d’une puissance de 230 cv. « Le minimum pour ce semoir, c’est un 200 cv », glisse Michel Blanchard. Qui plus est dans une parcelle inclinée.
Semis tardif
Cette année, Michel Blanchard sème avec une quinzaine de jours de retard. « On aime bien avoir fini les maïs au 1er mai, en commençant entre le 20 et le 25 avril. Cette année, on a commencé le 1er mai… » La faute à une météo un peu capricieuse en avril. Et puis, lorsqu’on utilise le Maxi Drill Sky, « il est préférable d’attendre que le sol soit bien ressuyé, sinon les roues qui encadrent les disques de travail du sol collent au terrain ». Il faudra aussi « revenir d’ici un mois pour voir si cette première a permis un beau semis », recommande Michel Blanchard.