Porc : dix groupements misent sur le mâle entier à partir de 2022
Dans une circulaire envoyée à leurs adhérents le 23 juin, dix organisations de producteurs (OP) annoncent qu'à partir de 2022, leur référence « sera une production issue d’élevages ayant arrêté la castration des porcelets ». En conséquence, le prix de base de ces groupements sera « un prix moyen s’appliquant à une population de porcs femelles et mâles entiers ».
Cette décision qui aura de lourdes conséquences sur le marché porcin. Avec près de 12 millions de porcs, les groupements en question représentent la moitié de la production française. Les signataires de cette note sont Agrial, Eureden, Elpor, Evel’Up, Porcinéo, Porélia, Syproporcs, Porvéo, Porc Armor évolution et le Groupement régional des producteurs de porcs de l’Ouest (GRPPO), indique Porc mag, qui a révélé cette information le 29 juin. Ces OP continueront toutefois à commercialiser des porcs castrés «pour répondre aux besoins spécifiques de certains marchés». Le contrôle de l'odeur des carcasses de porcs mâles entiers sera financé par «une cotisation dédiée portant sur les porcs charcutiers issus d’élevages ayant arrêté la castration», prévoient les groupements. D'après l'arrêté du 24 février 2020, la castration à vif des porcs sera interdite à partir du 31 décembre 2021.