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Pâturer avec précision, c’est gagner

Laurence et Christophe Mongodin ont mis en place, avec l’entreprise de conseil PâtureSens, un pâturage de précision sur leur exploitation laitière de Colombier-du-Plessis. Après deux années d’expérience, ils ouvraient leurs portes, le 2 octobre 2018, afin de revenir sur ce qu’ils ont appris.

© Roxane de Witte - Agri53

« Coûts alimentaires pour les vaches et charges de structure en baisse », c’est le constat que font Laurence et Christophe Mongodin depuis qu’ils ont mis en place le pâturage de précision sur leur exploitation laitière située à Colombier-du-Plessis. Ils ouvraient leurs portes, le 2 octobre, aux curieux désireux de découvrir l’art de ce pâturage qu’ils manient depuis 2016. C’est l’entreprise de conseils PâtureSens, qui les a formés sur le sujet.

Depuis deux ans l’exploitation du couple est divisée en 32 paddocks de 0,60 ha chacun, répartis sur 23 ha. Leurs 65 vaches laitières, des Prim’Holstein, changent de paddocks toutes les 24 heures. « Elles sont amenées à leur paddock le matin, le ventre vide et vont à l’auge vers 17 heures », explique l’exploitant. Des chemins en béton, pierre friable et sable permettent aux bovins de circuler d’un paddock à l’autre. « Le pâturage, c’est un autre travail, un mode de vie », explique Laurence à des collègues venus écouter leur retour sur expérience.

L’herbe à tout faire

« C’est l’herbomètre qui nous permet d’anticiper notre semaine, il faut suivre l’herbe », explique Christophe à des collègues. Avec 15 kg de nourriture par vache laitière par jour, faire pâturer les vaches permet de réduire considérablement les coûts alimentaires de leurs bovins, qui se nourrissent aujourd’hui, principalement d’herbe. « L’entrée dans le paddock se fait à 3 000 kg de matière sèche par hectare, à la sortie il ne reste que 1 500 kg de MS/ha », explique Guillaume Baloche, consultant en production bovine pour PâtureSens, à la trentaine d’agriculteurs et aux étudiants en BTS et CAP du lycée Rochefeuille, à Mayenne. « Avant le pâturage de précision, on était sur un coût de l’alimentation à 110-115 €/VL. En une année, c’est passé à 100 €/VL. Aujourd’hui on est à 75 €/VL » constate Christophe, fièrement.

Pour en savoir plus, lire Agri53 du vendredi 5 octobre 2018

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