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Montbéliarde : "J'ai de l'affection pour cette race"

Joumba sera la seule mayennaise de cette race à monter au Salon de l'agriculture à Paris. Née à Bierné, elle représentera l'élevage de Mickaël Bertin.

Depuis son installation en 2012, Mickaël Bertin a progressivement transformé le troupeau de Prim'Holstein existant, y préférant la race montbéliarde : « j'ai acheté 17 montbéliardes au moment de mon installation. J'ai de l'affection pour cette race. Elles sont plus dociles, plus douces, elles viennent plus facilement à toi. Et elles sont plus rustiques, elles valorisent mieux les taux et ont moins de problèmes de pattes » explique-t-il.
Sur les 78 vaches inscrites, 47 sont finalement titulaires et seulement deux places sont attribuées pour le Grand-Ouest. Il n'y aura donc que Joumba (par Vigort), pour la Mayenne, et Limpide (par Guiluxe), pour les Côtes-d'Armor. Les autres places disponibles étant trustées par le berceau de la race, l'attribution se faisant à l'effectif présent.

Une première à Paris

Issue « d'une lignée très calme », Joumba est née dans l'élevage de Mickaël Bertin, avec une génétique choisie. Adepte des concours, Mickaël aime « l'ambiance des concours et se retrouver entre éleveurs ». Joumba, qu'il considère comme « une bête très docile », un plus pour les concours, a déjà participé à de nombreux concours. Mais pour Paris, ça sera une première, pour Mickaël et pour Joumba : « quand tu es dans le classement, tu es fier. Dans une vie, en avoir des bonnes, ce n'est pas tous les jours ». Toujours sure le podium depuis sa première sortie en tant que génisse en 2014 au Farmingtour de Château-Gontier, elle s'est classée en 2018 : 1re de section à La Madeleine, 3e de section au Space et 1re de section, championne adulte et grande championne au Farmingtour. Des résultats qui l'ont conduite à partir pour Paris : « c'est parti du Farmingtour, un petit défi avait été lancé : celui qui fait quelque chose, il va à Paris. J'ai tenu parole, je l'ai inscrite, après, on verra » explique Mickaël, il ajoute : « je vais à Paris, car j'ai la vache pour, mais ceux du berceau de race, c'est autre chose. En tout cas, je mets tout en oeuvre pour qu'elle soit bien ». Affaire à suivre, dimanche 3 mars, pour le concours.

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