Cultures
Millet et sarrasin pour diversifier ses assolements
En ces temps de semis compliqués dus à l’excès d’eau, la coopérative Terrena encourage les agriculteurs à se tourner vers des « cultures de niche », comme le millet ou le sarrasin. Si elles présentent de solides atouts, les faibles débouchés de ces cultures restent la problématique majeure. Le mot d’ordre : sécuriser les contrats.
En ces temps de semis compliqués dus à l’excès d’eau, la coopérative Terrena encourage les agriculteurs à se tourner vers des « cultures de niche », comme le millet ou le sarrasin. Si elles présentent de solides atouts, les faibles débouchés de ces cultures restent la problématique majeure. Le mot d’ordre : sécuriser les contrats.


« En Mayenne, nous développons des contrats en millet, en sarrasin… pour diversifier les assolements. Nous avons plusieurs producteurs engagés dans ces productions sur le département », assure David Coué, directeur commercial « productions végétales » zone nord chez Terrena. « Il y a un effet très « année » dans le sens où l’excès d’eau que nous avons depuis la mi-octobre 2023 n’a pas permis d’emblaver/semer l’ensemble des assolements prévisionnels de l’automne. Autrement dit, une exploitation disposant de 100 ha et qui avait 50 ha de blé à semer n’a pu en emblaver que 40. C’est à peu près la statistique qui ressort. Il reste donc 10 ha à emblaver », calcule David Goujon, responsable commercial « grandes cultures » pour le secteur Mayenne Angevine chez Terrena.
Cultures de niche : les principaux arguments donnés