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Mickaël Guilloux, nouveau président du CRP

Le Comité régional porcin a un nouveau président, Mickaël Guilloux, élu le 25 septembre à Angers. Dans un contexte marqué par l'incertitude, sa priorité est de conserver la compétitivité des exploitations ligériennes.

Mickaël Guilloux est naisseur-engraisseur à Astillé. Avec ses 103 hectares de cultures céréalières, il fabrique les aliments nécessaires à son cheptel, directement dans son exploitation.
Mickaël Guilloux est naisseur-engraisseur à Astillé. Avec ses 103 hectares de cultures céréalières, il fabrique les aliments nécessaires à son cheptel, directement dans son exploitation.
© VG

Compétitivité des exploitations, sanitaire, lien au sol, souveraineté alimentaire, attentes sociétales, bien-être animal ou encore renouvellement des générations... De nombreux dossiers attendent le nouveau président du Comité régional porcin, Mickaël Guilloux, qui souhaite inscrire son action dans la continuité de son prédécesseur, Gérard Bourcier.

Éleveur en Mayenne, Mickaël Guilloux prend les rênes du CRP dans un contexte d'instabilité pour la production porcine, a-t-il rappelé vendredi 25 septembre à l'issue de son élection : « depuis mars, le Covid a bouleversé la fluidité des échanges dans les élevages, l'équilibre économique, les échanges... ça devait être une bonne année, mais finalement nous serons juste à l'équilibre des coûts de production ».

Mise en avant du logo « Le Porc français »

D'autant plus que depuis le 10 septembre, la Fpa (Fièvre porcine africaine) a fait son apparition outre-Rhin, menaçant encore les équilibres. « Avec les premiers foyers en Allemagne, ce pays a perdu son billet export sur l'Asie, ce qui a entraîné une baisse de 25 centimes d'euros du porc allemand. » Face au risque que des produits allemands arrivent sur le marché français, le CRP souhaite que le « consommateur ait les éléments pour acheter français, grâce au logo Le Porc français ». Dans cet environnement où « l'on maîtrise moins les choses, il faut trouver des filets de sécurité, assure le nouveau responsable, afin de maintenir une production qui comporte de nombreux atouts, qui est faite d'élevages à capitaux familiaux, autour de 200 truies en naisseur-engraisseur, avec une capacité d'abattage et de transformation. C'est important pour construire l'avenir ».

L'important lien au sol

Il souhaite continuer à mettre en avant le lien au sol des élevages ligériens. « 60 % des porcs des Pays de la Loire sont nourris à la Faf, contre 30 % sur l'ensemble du territoire français », souligne-t-il. Rappelons qu'avec 1 600 éleveurs professionnels, la production ligérienne représente 11 % de la production nationale. Sur le sujet de la montée en gamme pour le marché de la restauration hors foyer, le président du CRP se montre prudent, s'interrogeant sur la capacité de la Rhf à absorber le coût de cette montée en gamme : « on se doit de veiller aux équilibres économiques. Il est important que la filière reste compétitive ».

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