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Marchés : le rebond de l'euro pénalise les exportations françaises

© PxHere
  • En blé, le rebond de l’euro, ces derniers jours vers 1.10 $/€, pénalise les exportations françaises. A l’échelle internationale la baisse globale du prix des céréales entraîne les cours vers des plus bas, pas connus depuis plusieurs mois. Le prix flirte avec la limite du seuil de commercialisation sur certaines exploitations. Hormis un rebond imprévu au cours de la traditionnelle « trêve des confiseurs » le prix du blé ne semblent pas enclins à repartir à la hausse malgré le retour des acheteurs qui retrouve de l’intérêt à l’achat. L’opportunité d’un rebond pourrait ne se faire qu’en 2ème partie de campagne, au printemps avec les premières perspectives d’état des cultures sur la récolte 2024. Les bases ne sont pas très bonnes, le prix agriculteur oscille entre 195 et 205 €/t (récolte 2023) et 200 et 215 €/t (récolte 2024) selon les opérateurs et la période de livraison. Privilégier idéalement au moins 230-235 €/t au printemps.

     

  • En maïs grain, le marché qui était focalisé sur les bonnes récoltes de l’hémisphère nord (Europe, Etats-Unis) qui apportent de bonnes disponibilités, cherche maintenant à estimer au Brésil la baisse de production attendue. Le retard des semis de soja entrainera une baisse de production probable sur le maïs safrinha de 2ème culture. Les stocks sont favorables aux Etats-Unis pour contenir toute réduction mesurée du volume au Brésil. Le prix agriculteur se négocie à 175-180 €/t voire 190 €/t chez les bons acheteurs en recherche de marchandises, estimant le prix relativement bon.

     

  • Le colza est toujours dans une phase de faible évolution de son prix alors que son homologue canadien (le canola) poursuit sa baisse. L’écart continue de se réduire même s’il reste toujours en faveur du canola. Le colza parait plutôt sous coté. Pas de grands mouvements sur l’huile de palme ou le pétrole. Le prix agriculteur du colza est de 440 €/t en ancienne récolte et décoté d’une vingtaine d’euros/t en nouvelle récolte, ce qui n’est pas très motivant pour s’engager à la vente. Privilégier la zone à 450-460 €/t au printemps.
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