Interview - Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA
« Le surcoût lié à la transition doit être valorisé »
Plan de relance, priorité à la compétitivité et à l’emploi, déficit public à 8,5 % en 2021, budget vert, dépenses d’urgence... La loi de finances pour 2021 s’inscrit, cette année, dans un contexte sanitaire et économique exceptionnel et difficile y compris pour les entreprises agricoles sensiblement touchées. Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, fait un point sur les différents dispositifs fiscaux, en particulier, ceux en faveur de la transition agroécologique.
Plan de relance, priorité à la compétitivité et à l’emploi, déficit public à 8,5 % en 2021, budget vert, dépenses d’urgence... La loi de finances pour 2021 s’inscrit, cette année, dans un contexte sanitaire et économique exceptionnel et difficile y compris pour les entreprises agricoles sensiblement touchées. Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, fait un point sur les différents dispositifs fiscaux, en particulier, ceux en faveur de la transition agroécologique.

Que retenez-vous globalement de ce millésime fiscal pour les entreprises du secteur agricole ?
Luc Smessaert : Même si l’année 2021 ne s’inscrit pas dans une réforme profonde de la fiscalité agricole, des mesures fiscales positives intéressant les entreprises agricoles ont été adoptées, certaines pérennes, comme la révision du coefficient multiplicateur pour les exploitants réalisant des opérations à façon et d’autres temporaires marquant la volonté du gouvernement de « verdir » de nouveau la fiscalité (crédit d’impôt HVE, glyphosate).
Le secteur de l’élevage et plus particulièrement les exploitants agricoles réalisant des opérations à façon ont vu leur fiscalité évoluer positivement par la baisse du coefficient multiplicateur de leurs recettes ? Pouvez-vous nous en dire plus et quels effets bénéfiques en retirez-vous ?