« Le Nutri-Score est un outil de santé publique, pas un gadget »
Le 19 octobre, le Parlement européen a approuvé l’affichage obligatoire d’un logo nutritionnel sur les emballages alimentaires d’ici 2023. Cette mesure a relancé les débats sur le Nutri-Score. Serge Hercberg, professeur de nutrition à l’Université Sorbonne Paris Nord, co-inventeur du Nutri-Score, répond aux détracteurs de ce logo.
Le 19 octobre, le Parlement européen a approuvé l’affichage obligatoire d’un logo nutritionnel sur les emballages alimentaires d’ici 2023. Cette mesure a relancé les débats sur le Nutri-Score. Serge Hercberg, professeur de nutrition à l’Université Sorbonne Paris Nord, co-inventeur du Nutri-Score, répond aux détracteurs de ce logo.

Depuis 2017, les industriels ont le choix d’afficher ou non le Nutri-Score sur leurs emballages. A-t-il fait la preuve de son efficacité ?
Le Nutri-Score est un outil de santé publique, pas un gadget. Il repose sur des bases scientifiques très solides. Il traduit de façon synthétique le tableau de composition nutritionnelle, situé sur l’emballage des aliments. Des études montrent qu’il a un impact positif au plan nutritionnel sur le choix des consommateurs, et des travaux, dans différents pays européens, avaient montré que les personnes qui consomment des produits mieux notés ont moins de chance de développer des maladies chroniques.
L’annonce d’un étiquetage nutritionnel européen obligatoire a réveillé l’opposition d’industriels et d’organisations de producteurs au Nutri-Score. Que leur répondez-vous ?