Orages
« L’an prochain, je prends l’assurance grêle en plus »
Agriculteurs à Chevaigné-du-Maine, Bertrand et Véronique Rigouin ont été touchés par les deux épisodes de grêle du mois de juin. Près de deux mois plus tard, du maïs est reparti, mais les stigmates sont encore là.
Agriculteurs à Chevaigné-du-Maine, Bertrand et Véronique Rigouin ont été touchés par les deux épisodes de grêle du mois de juin. Près de deux mois plus tard, du maïs est reparti, mais les stigmates sont encore là.

Au lieu-dit Les Feuges, à Chevaigné-du-Maine, les coups de marteau résonnent. Ce lundi 4 août, les couvreurs réparent la toiture de la maison d’habitation de Bertrand et Véronique Rigouin, installés en Gaec. Par deux fois, les 13 et 25 juin derniers, la grêle s’est abattue, mitraillant les bâtiments, les véhicules et les cultures. « Par endroit, ce n’était pas juste de la grêle, mais des blocs de glace », souffle Bertrand Rigouin, encore affecté par ces orages. Psychologiquement, le couple remonte lentement la pente. « À chaque orage on y repense. Les premiers jours, tu ne dormais plus et tu tremblais au réveil », se rappelle Véronique en s’adressant à son mari.
« Pas un seul hectare épargné »