Chasse
« On laisse les sangliers détruire les maïs ! »
Le 16 juin dernier, le Conseil d’État annulait l’alinéa autorisant le tir du sanglier autour des parcelles agricoles en cours de récolte. Une décision dénoncée par Claude Charon, référent dégâts de gibier à la FDSEA 53 : « Il faut mettre tous les moyens en place pour prélever un maximum de sangliers ! ».
Le 16 juin dernier, le Conseil d’État annulait l’alinéa autorisant le tir du sanglier autour des parcelles agricoles en cours de récolte. Une décision dénoncée par Claude Charon, référent dégâts de gibier à la FDSEA 53 : « Il faut mettre tous les moyens en place pour prélever un maximum de sangliers ! ».

Sur la parcelle d’Hervé Chevalier, située à Loiron, il suffit de franchir quelques rangs de maïs pour constater la présence de sangliers. Les pieds sont pliés, par endroits diffus, parfois sur des surfaces de plusieurs mètres carrés. D’un côté du champ, la route et un petit point d’eau où « ils viennent s’abreuver chaque soir », constate Hervé Chevalier. De l’autre, un petit bois dans lequel ils se réfugient fort probablement en journée, quand il fait chaud. Pour résumer, l’endroit est parfait pour les « cochons », qui profitent d’une sorte de forfait « all inclusive ». Mais pour l’agriculteur, qui est aussi chasseur, le quotidien est moins séduisant… Il ne peut que constater les dégâts.
Plus de 400 000 euros de dégâts en 2025