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La qualité, maître-mot chez Gîtes de France

Mardi 1er avril, l’association Gîtes de France Mayenne tenait son assemblée générale dans les locaux de la Cité du Lait, à Laval. Devenue la marque préférée des Français, Gîtes de France, qui fête cette année ses 70 ans, poursuit son développement en Mayenne.

Clément Drugeot, président de l’association des Gîtes de France de la Mayenne.
© GM

« Gîtes de France, c’est chez l’habitant, par l’habitant et pour l’habitant », a introduit Clément Drugeot, président de l’association des Gîtes de France de la Mayenne avec, à ses côtés sur scène, la directrice Laëtitia Marion. Au 31 décembre 2024, la communauté Gîtes de France Mayenne regroupait 197 adhérents (solde de + 5 adhérents), dont 23 % issus du secteur agricole. Elle comptait, en toute fin d’année dernière, 26 nouveaux hébergements labellisés (dont 3 du secteur agricole), mais aussi 13 arrêts (10 arrêts d’activité et 3 passages en salle de réception), soit un solde de + 13 logements. La communauté GDF 53, ce sont également 31 nouveaux porteurs de projet avec une visite de terrain effectuée, dont 22 % provenant du secteur agricole. Au total, l’association réunissait 285 hébergements actifs au cours de l’année 2024 (88 % de gîtes, 7 % de chambres d’hôtes et 5 % de gîtes de groupe). 

8 Trophées Clients en Mayenne

« Chez Gîtes de France, la qualité est prise très au sérieux. En Mayenne, nous avons 45 % de réponses aux demandes d’avis clients. En 2021, nous n’en avions que 20 ! La note moyenne des avis clients s’élève à 4,4 sur 5 et 85 % des hébergements ont une note globale située entre 4 et 5, ce qui nous donne une note moyenne de 4,6 sur 5 chez Gîtes de France Mayenne. Bravo à tous ! C’est une belle reconnaissance », a félicité Laëtitia Marion avec une mention spéciale pour les 8 structures du département 53 ayant reçu le Trophée Clients Gîtes de France 2024. « 8 structures, c’est infime en comparaison avec d’autres départements. Mais à notre petite échelle, c’est déjà une très belle récompense », a rappelé la directrice.

Qui de la loi « anti-Airbnb » ?

« Accueillir en gîte et en meublé de tourisme, c’est respecter les normes de confort, d’équipement et de propreté. C’est l’image d’un territoire et d’une marque. Toutes les statistiques énumérées précédemment prouvent que vous le faites très bien en Mayenne », a poursuivi Clément Drugeot. Et Laëtitia Marion d’en profiter pour rappeler « l’importance de proposer des jeux de société dans vos différents gîtes ». Dans les derniers moments de l’AG, un point épineux a été relevé par la directrice de l’association GDF 53 : la loi Le Meur, dite loi « anti-Airbnb », qui « pénalise » les Gîtes de France. Selon Laëtitia Marion, « nous subissons nous aussi un durcissement de la fiscalité à cause de cette loi, alors que nous ne sommes pas forcément concernés. Les gîtes ruraux, ce n’est pas du tout la même chose qu’un meublé de tourisme en plein centre-ville ». Sur ce dossier, Clément Drugeot a tenu à rassurer : « La ministre chargée du Logement, Valérie Létard, le sait. Les rapports sont très bons avec elle et cela devrait pouvoir s’arranger ». 

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