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FDSEA 53
La prévention du cancer du sein commence par soi-même

Jeudi 5 décembre, Bernadette Perrot, vice-présidente du comité mayennais de la Ligue contre le cancer, est venue pour la restitution du chèque suite à la vente de bottines roses par la FDSEA 53. L’occasion de sensibiliser les agricultrices à la prévention du cancer du sein.

Les agricultrices de la FDSEA 53 ont appris que le nombre de femmes touchées par le cancer du sein augmente chaque année. En 2024, on compte 61 000 nouveaux cas par an et 12 000 décès. C’est 2 000 cas de plus qu’il y a 3 ans. Cela représente une femme sur huit touchée par le cancer du sein. La recherche a permis une amélioration du traitement ces vingt dernières années. Aujourd’hui, ce type de cancer est en rémission à 5 ans, à 88 %. 

Les facteurs de risques sont principalement l’âge avec 60 % des cas chez les femmes âgées de 75 à 85 ans. Ensuite vient la consommation d’alcool. Il est recommandé de ne pas dépasser 2 litres de cidre, 7 coupes de champagne, 7 verres de vin blanc ou 6 verres de vin rouge par semaine. Il y a également le surpoids, le tabac et la génétique, qui représentent 6 % des cas, dont 1 % chez les hommes. Le dépistage et l’autopalpation peuvent permettre une prise en charge du cancer avant qu’il ne soit trop développé. Le traitement en sera moins lourd. Seulement 53 % des Mayennaises se font dépister après 50 ans. Ce qui reste trop peu.

Un cours d’autopalpation

Une démonstration d’autopalpation a été réalisée sur un mannequin. Voici les étapes à suivre. La première phase est l’observation : se regarder dans un miroir avec une bonne lumière, les bras le long du corps, puis les lever. Rechercher des fossettes, un mamelon rétracté ou une peau d’orange. Si vous observez cela, il faut consulter. La deuxième phase est la palpation : s’allonger et masser rigoureusement avec 3 doigts à la recherche de bosses ou de grosseurs anomales, en partant du mamelon et jusqu’à deux doigts en dessous de la clavicule à la recherche de boules ou d’une masse anormale. Finir par un pincement du mamelon pour voir s’il y a un écoulement anormal. Le message clé à retenir est « l’importance du dépistage et de l’autopalpation tous les trois mois, à chaque changement de saison et à tout âge », a insisté Bernadette Perrot.

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