Concours
Ovinpiades : la Mayennaise Maïwenn Berard gagne son ticket pour Paris
Jeudi 11 décembre, la relève ovine était en action à l’AgriCampus Laval, qui accueillait les finales territoriales des 21es Ovinpiades des Jeunes Bergers. Parmi la trentaine de participants, une Mayennaise a tiré son épingle du jeu et mettra le cap sur Paris pour la finale nationale le samedi 21 février, jour d’ouverture du Salon de l’agriculture 2026.
Jeudi 11 décembre, la relève ovine était en action à l’AgriCampus Laval, qui accueillait les finales territoriales des 21es Ovinpiades des Jeunes Bergers. Parmi la trentaine de participants, une Mayennaise a tiré son épingle du jeu et mettra le cap sur Paris pour la finale nationale le samedi 21 février, jour d’ouverture du Salon de l’agriculture 2026.
Afin de gagner sa place à la grande finale nationale des Ovinpiades 2026, qui aura lieu lors du prochain Salon de l’agriculture à Paris du 21 février au 1er mars, 27 candidats des Pays de la Loire s’affrontaient lors des finales territoriales des Jeunes Bergers, le jeudi 11 décembre à l’AgriCampus Laval, organisées par Inn’Ovin, association réunissant les acteurs de la filière ovine française. « Nous avons surtout des participants de Mayenne, Vendée, Loire-Atlantique et Maine-et-Loire, la Sarthe n’étant pas un département très ovin », précise Emmanuel Fournier, enseignant à l'AgriCampus Laval. La journée a débuté à 9h par les épreuves théoriques : reconnaissance de races ovines sur photographies et quiz d’une vingtaine de questions sur la connaissance générale de la filière ovine et de la conduite d’élevage.
Quatre épreuves pratiques et une Mayennaise au top
Tous vêtus des couleurs des Ovinpiades (orange fluo), les 27 participants, dont sept Mayennais de première année de BTS « métiers de l'élevage » à l’AgriCampus Laval, tous âgés de 16 à 24 ans, ont démontré technique, rigueur et détermination à travers une série d’épreuves directement inspirées du quotidien d’un éleveur de brebis : tri électronique des brebis, santé et note d’état corporel, parage des onglons et, enfin, génétique (choix du bélier). À l’issue de la journée, vers 16h30, deux candidats ont été sélectionnés par le jury. En compagnie de Quentin Terrien du CFA Nature de La Roche-sur-Yon (Vendée), la Mayennaise Maïwenn Berard (AgriCampus Laval) a tiré son épingle du jeu. En s’imposant comme les deux meilleurs jeunes bergers de la région, ils représenteront les Pays de la Loire face à 38 autres finalistes, venus de toute la France, au SIA 2026 (porte de Versailles à Paris).
AgriCampus : l’avantage d’une bergerie intégrée
Alexandre Planchard, chargé des ovins à l’AgriCampus Laval ou, autrement dit, « le berger du lycée agricole », était confiant quant au potentiel de ses étudiants mayennais. « Ils sont venus se former en travaux pratiques avec les professeurs pour effectuer les différentes manipulations sur les animaux. Ils partent peut-être avec une petite longueur d’avance grâce au fait de disposer d’une bergerie directement à l’intérieur du lycée. Ils ont cet avantage. Certains jeunes, d’autres départements, n’ont jamais touché de moutons, ou très peu ». À noter qu’en parallèle des quatre épreuves officielles, un atelier sur la pose de clôture (trois fils) était dispensé en plein air par un technicien de chez Inn’Ovin, à quelques pas de la bergerie. « Cette cinquième « épreuve » n’est pas notée dans le cadre des sélections régionales, mais elle le sera pour la première fois à Paris », rappelle Emmanuel Fournier.