REFORME DE LA PAC
La filière allaitante inquiète pour son avenir
Alors que le ministère de l’Agriculture a dévoilé de premières réflexions sur l’architecture de la future réforme de la Pac, qui devrait entrer en vigueur en 2023, l’inquiétude monte pour les éleveurs de bovins allaitants.
Alors que le ministère de l’Agriculture a dévoilé de premières réflexions sur l’architecture de la future réforme de la Pac, qui devrait entrer en vigueur en 2023, l’inquiétude monte pour les éleveurs de bovins allaitants.

Des aides couplées animales ponctionnées au profit des aides couplées végétales et du plan protéines, voilà ce qui ressort des différents scénarios d’évolution du budget du 1er pilier de la Pac. Les éleveurs de la Fédération nationale bovine et de la section bovine de la Frsea des Pays de la Loire ont immédiatement réagi à ces propositions. Pour la section bovine de la Frsea, c’est « un coup de couteau de plus dans le dos des éleveurs et un sentiment d’abandon ». La filière viande bovine, déjà très fragile à cause de prix non rémunérateurs, prend un nouveau coup de massue, comme le dénonce la Fnb : « une incompréhension à la hauteur de la coupe envisagée par le Gouvernement dans l’enveloppe des aides destinées aux éleveurs de bovins de race à viande : 250 millions d’euros par an ». Une baisse des aides qui, selon la Fnb, représenterait « 30 à 50 % du revenu » d’un éleveur de vaches allaitantes.