La biosécurité, meilleur rempart contre la FPA
Vendredi 15 mars, se tenait à Saint-Didier (35) la réunion annuelle des éleveurs de porcs de Terrena. Parmi les annonces, celle du changement de nom du groupement, mais surtout un message sur la biosécurité, seul rempart contre la FPA.
Vendredi 15 mars, se tenait à Saint-Didier (35) la réunion annuelle des éleveurs de porcs de Terrena. Parmi les annonces, celle du changement de nom du groupement, mais surtout un message sur la biosécurité, seul rempart contre la FPA.

Lors de cette AG, un point sanitaire a été fait par Daniel Péroz, vétérinaire de Terrena Porcs sur la progression de la fièvre porcine africaine (FPA) en Europe et sur l’importance d’appliquer les mesures de biosécurité pour éviter sa propagation sur le territoire national. Un territoire encore préservé par la FPA. « Il n’y a pas de traitement contre la FPA, a rappelé le vétérinaire, car c’est une maladie virale et il n’existe pas de vaccin contre ce virus. » Le principal vecteur de diffusion demeure « la transmission indirecte », à savoir « par les mains et les pieds ». Des 38 cas recensés dans la faune sauvage et 12 en élevage en 2014, on est passé sur les six derniers mois de 2023-2024, à 3 075 cas sauvages et 2 657 en élevage. Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. « Le but est que la FPA arrive le plus tard possible en France, a expliqué Daniel Péroz, persuadé qu’elle touchera aussi le sol national.