La betterave fourragère : plus moderne que jamais
Les surfaces de betterave fourragère connaissent une évolution constante ces dernières années en France (+ 6,6 % en moyenne sur 5 ans). Cette augmentation des surfaces traduit l’intérêt croissant des éleveurs pour cette culture très productive et qui, année après année, démontre sa tolérance S face aux aléas climatiques.
Les surfaces de betterave fourragère connaissent une évolution constante ces dernières années en France (+ 6,6 % en moyenne sur 5 ans). Cette augmentation des surfaces traduit l’intérêt croissant des éleveurs pour cette culture très productive et qui, année après année, démontre sa tolérance S face aux aléas climatiques.

Beta vulgaris a très longtemps constitué l’une des bases de l’alimentation hivernale du bétail en Europe. En France, elle représentait plus de 800 000 hectares en 1950. Source d’énergie concentrée, elle accompagnait en général les foins dans l’auge. Puis l’agrandissement des élevages et les différentes politiques agricoles n’ont pas favorisé la betterave fourragère. Les surfaces ont ensuite diminué. Il faut avouer qu’elle était souvent synonyme de travail manuel. Les anciennes variétés étaient multigermes. Il fallait « démarier » plante par plante en cas de semis en place ou réaliser une pépinière, puis repiquer. D’autre part la distribution se faisait au panier et à la brouette, avec parfois le coupe racine.
Avec les variétés monogermes