Interview
J. Landais, président du Gedar : « Nous ne sommes pas encore suffisamment connus sur le terrain »
Lundi 27 juin 2022, le Groupement d’employeurs départemental agricole et rural de la Mayenne (Gedar 53) tenait son assemblée générale à la Maison des Agriculteurs, à Changé. Son président Jérôme Landais compte sur un plan de communication pour remédier au problème de notoriété du groupement.
Lundi 27 juin 2022, le Groupement d’employeurs départemental agricole et rural de la Mayenne (Gedar 53) tenait son assemblée générale à la Maison des Agriculteurs, à Changé. Son président Jérôme Landais compte sur un plan de communication pour remédier au problème de notoriété du groupement.

Enfin le retour d’une assemblée générale en présentiel. Que ressentez-vous ?
Jérôme Landais : Après ces deux dernières années où les relations humaines se sont trouvées compromises à cause de l’épidémie de la Covid, j’ai eu le plaisir de recevoir une dizaine de membres du Gedar 53 en présentiel et sans masque, à l’occasion de notre assemblée générale 2022. Malgré ces périodes compliquées, notre groupement a maintenu son fonctionnement parce que nous avons su nous adapter. Je remercie d’ailleurs toutes les personnes qui se sont investies tout au long de l’année et qui ont contribué à la continuité du service Gedar. L’engagement de tous est aujourd’hui indispensable pour le développement futur du groupement.
Quels sont les derniers chiffres en termes de salariés ?
J.L. : En 2021, le nombre de salariés a augmenté (+1) par rapport à 2020 et 2019. Afin que le Gedar 53 perdure, il est important que de nouveaux îlots se créent pour anticiper le remplacement de ceux qui arrêtent. Les raisons des arrêts sont souvent liées à une cessation d’activité pour motif de départ en retraite des utilisateurs, mais parfois également liées au manque de salariés dont nous sommes toujours à la recherche.
Pourquoi le Gedar 53 peine-t-il à recruter ?
J.L. : Les agriculteurs sont souvent demandeurs de salariés à temps partiel. De manière générale, nous avons des retours positifs. Cependant, le Gedar n’est pas encore suffisamment connu sur le terrain. Il faut développer une communication afin d’accompagner nos agriculteurs et qu’ils nous rejoignent. Nous avons justement établi un plan d’action sur un an, de 2022 à 2023, pour promouvoir et développer notre groupement d’employeurs mayennais.
En quoi consistera justement ce plan d’action ?
J.L. : Notre plan d’action se compose de cinq phases, dont une consacrée à la réalisation de fiches techniques à destination des employeurs. Nous proposerons également des fiches avantages de la structure pour les candidats, mais aussi un plan de communication, un temps de prospection auprès du réseau et un temps d’intervention pour présenter la structure. Pour lancer ce plan d’action, nous pourrons compter sur une enveloppe de 10 000 euros obtenue à la suite d’un appel à projets.