Innov’action : trouver l’équilibre entre revenu et environnement
La journée Innov’action consacrée à la viande bovine se tiendra le mardi 22 juin, à La Chapelle-Rainsoin. Le thème : « Environnement et revenu, quelles convergences ? »
La journée Innov’action consacrée à la viande bovine se tiendra le mardi 22 juin, à La Chapelle-Rainsoin. Le thème : « Environnement et revenu, quelles convergences ? »

C’est sur l’un des trois sites du Gaec de l’Aubépine que se déroulera, mardi 22 juin, la journée Innov’action viande bovine, concoctée par la Chambre d’agriculture et Seenovia. Cette journée, qui avait dû être annulée l’année dernière pour cause de confinement lié à la Covid-19, a pour thème « Environnement et revenu, quelles convergences ? » ou comment trouver le juste équilibre entre ces deux sujets. C’est ce que cherche à faire Mickaël Côme, un des trois frères associés du Gaec de l’Aubépine, et qui accueillera l’Innov’action sur son exploitation de La Bouvrie, à La Chapelle-Rainsoin. Après la rencontre entre éleveurs d’allaitants adhérents de Seenovia, la deuxième partie de la matinée (dès 11 h) sera consacrée à une table ronde ayant pour thème : « Les mesures environnementales contribuent-elles au revenu des éleveurs ? » Une thématique importante qui combine débat de société et quotidien des éleveurs, le tout dans le contexte économique difficile pour les éleveurs de race à viande et celui de la discussion de la future Pac. Autour de la table, des techniciens de l’Institut de l’Élevage et de la Chambre d’agriculture, ainsi que des éleveurs.
L’après-midi, place aux ateliers
Le premier atelier sera dans la continuité de la table ronde, puisqu’il s’intitule « Revenu et environnement sur l’exploitation : Couprod et Cap2ER ». « Avec le Couprod et le Cap2ER que nous avons fait pour l’élevage allaitant, on se rend compte que nous avons un coût alimentaire assez élevé, explique Mickaël Côme. On peut réduire les durées d’engraissement pour diminuer les coûts, mais n’oublions pas que l’on fait un produit fini. On risque alors de dégrader la qualité de la viande, donc le prix que nous en tirons. » Les limousines de Mickaël Côme sont commercialisées pour 70 % d’entre elles en label Blason prestige. L’éleveur se doit donc de respecter le cahier des charges, qui impose notamment du sans-OGM, pour atteindre une bonne valorisation. Il y apporte son petit plus lors de la finition avec du maïs épi, de la luzerne, du colza, de l’amyplus. « Je n’achète pas d’aliment complet. On fait au maximum avec ce que l’on produit. » « Cap2ER et Couprod sont des outils d’analyse et on sait que Cap2ER va être amené à s’améliorer », tempère Charlotte Pertuisel, conseillère élevage bovin à la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire.
Dans le deuxième atelier, on échangera sur « Alimentation et simplification », à partir de la ration de finition donnée sur place. Le troisième atelier traitera de la commercialisation avec Terre Élevage et Bœuf Fermier du Maine : deux exemples de valorisation. « Je voudrais que, dans la journée, un éleveur qui ne sait pas où mettre ses animaux pour bien les valoriser trouve une solution » : tel est le souhait de Mickaël Côme pour cette Innov’action viande bovine à laquelle tous les éleveurs de bovins allaitants sont conviés.
Demandez le programme !
Rendez-vous le mardi 22 juin, à La Bouvrie, à La Chapelle-Rainsoin.
- À partir de 9 h 30, avec le respect des règles barrières, pour l’accueil suivi de la rencontre des adhérents Seenovia sur les activités et les projets.
- 11 h : table ronde : « Les Mesures environnementales contribuent-elles au revenu des éleveurs ? »
- 12 h 45 : présentation de l’exploitation de Mickaël Côme, suivi du repas sur place.
- L’après-midi : 3 ateliers en continu : « Revenu et Environnement sur l’exploitation : Couprod et CAP2ER », « Alimentation et simplification (amyplus, pulpe, colza, maïs épi) » et « Commercialisation ».