Influenza aviaire : un redémarrage sur fond de fragilité
La situation sanitaire s’est améliorée en Pays de la Loire. Les volailles peuvent désormais sortir. Mais la question de l’approvisionnement demeure. Et touche tous les maillons de la filière.
La situation sanitaire s’est améliorée en Pays de la Loire. Les volailles peuvent désormais sortir. Mais la question de l’approvisionnement demeure. Et touche tous les maillons de la filière.

« Depuis une semaine et demie, le risque est devenu négligeable », se réjouit Jean-Yves Guérot, éleveur de volailles à Changé et président du Cravi Pays de la Loire. C’est donc la fin des contraintes de confinement ou de protections par des filets pour les éleveurs de volailles, comme pour les particuliers disposant d’une basse-cour. « Avec, tout de même, le maintien de la surveillance, souligne Jean-Yves Guérot, rappelant que, la semaine dernière, deux goélands avaient été testés positifs à l’influenza aviaire dans la Manche », un des départements limitrophes de la Mayenne. Et même si la Mayenne n’a pas été directement touchée par l’influenza aviaire, comme l’ont pu l’être la Vendée ou encore la Loire-Atlantique, les élevages ont dû mettre en place des mesures de protection.