Influenza aviaire : les circuits courts sont aussi impactés
Si la Mayenne semble encore préservée de la présence de l’influenza aviaire, l’ensemble des éleveurs du département est sur le qui-vive et des répercussions économiques sont déjà envisagées par la profession.
Si la Mayenne semble encore préservée de la présence de l’influenza aviaire, l’ensemble des éleveurs du département est sur le qui-vive et des répercussions économiques sont déjà envisagées par la profession.

Sylvia Goisbault est productrice de volailles en vente directe à L’Huisserie. Elle est aussi présidente du réseau Bienvenue à la Ferme pour la Mayenne. Éleveuse, elle suit au quotidien l’évolution de l’influenza aviaire. « On a un éleveur de Bienvenue à la Ferme, installé dans le Maine-et-Loire en limite de la Mayenne qui connaît une chute de ponte chez ses canes. C’est un symptôme de suspicion de la présence de l’influenza aviaire », nous explique-t-elle, ce lundi 14 mars. « Cet éleveur fait abattre ses volailles au Gars Daudet, à Fromentières. Or, l’éleveur est maintenant dans une zone réglementée, pas l’abattoir se situe. L’éleveur n’a donc pas le droit d’y aller et n’a plus d’abattoir. » Une situation qui, si elle perdure, mettra économiquement à mal cet éleveur. « Dans la région, on a très peu d’abattoirs qui travaillent la volaille pour la vente directe », constate Sylvia Goisbault.