Émissions industrielles
IED : l’eurodéputée ne convainc pas
Vendredi 23 février, la députée européenne Valérie Hayer, nouvelle présidente de Renew Europe, était en déplacement sur l’exploitation de Mickaël Guilloux, éleveur de porcs à Astillé. Elle était invitée par la FDSEA 53 et les JA 53 pour aborder un sujet épineux : la directive sur les émissions industrielles (IED).
Vendredi 23 février, la députée européenne Valérie Hayer, nouvelle présidente de Renew Europe, était en déplacement sur l’exploitation de Mickaël Guilloux, éleveur de porcs à Astillé. Elle était invitée par la FDSEA 53 et les JA 53 pour aborder un sujet épineux : la directive sur les émissions industrielles (IED).

Appliqué en l'état, le projet de révision de la directive sur les émissions industrielles (IED) risque de fortement menacer l’élevage de porc. En effet, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus le 29 novembre à un accord sur la directive IED. Le seuil à partir duquel les exploitations porcines sont soumises aux obligations européennes IED a été fixé à 350 UGB. Le secteur de la volaille, également impacté, passerait à 280 UGB et à 300 UGB pour les poules pondeuses. Le secteur bovin, lui, est exclu. « Nous sommes très inquiets des conséquences de ce projet sur l’élevage français et européen, notre souveraineté alimentaire, l’attractivité et la pérennité de filières animales, le renouvellement des générations d’éleveurs, l’aménagement du territoire, le maintien de zones rurales vivantes et la préservation de notre environnement », déclaraient conjointement la FDSEA 53 et les JA 53 avant la venue de la députée européenne Valérie Hayer.