Ovins
Grâce à la caméra, le troupeau évolue dans les meilleures conditions
À la ferme du lycée agricole de Laval, la bergerie est équipée d’une caméra de vidéosurveillance. Pour Alexandre Planchard, éleveur, l’outil est utile dans le but de déranger le troupeau le moins possible et agir au bon moment pour les agnelages.
À la ferme du lycée agricole de Laval, la bergerie est équipée d’une caméra de vidéosurveillance. Pour Alexandre Planchard, éleveur, l’outil est utile dans le but de déranger le troupeau le moins possible et agir au bon moment pour les agnelages.



Alexandre Planchard est arrivé à la ferme du lycée agricole de Laval il y a un an pour s’occuper de l’élevage de moutons, qui a vu le jour en 2017. Ce dernier compte environ 100 brebis de race Vendéenne. « Il y a cinq béliers, mais l’objectif est d’en avoir entre huit et dix, précise l’agriculteur. Quand je suis arrivé, l’élevage était 100 % viande. Là, nous voulons redynamiser la reproduction pour qu’elle représente deux tiers de l’activité, car le troupeau est inscrit. » Chaque année, près de 150 agneaux voient le jour. « On est à environ 10 % de mortalité », poursuit Alexandre Planchard, qui estime que l’idéal se situe entre 5 et 10 %. « Nous avons un premier lot d’agnelages en janvier et février, et un autre de rattrapage (20 % des brebis) en mai », précise-t-il.
Ne pas intervenir trop rapidement