Gilles landais, président de PH 53 : « Notre association est ouverte à tous les éleveurs de PH »
Le 14 mars dernier, Gilles Landais, éleveur laitier à Quelaines-Saint-Gault, était élu à la présidence de l'association Prim'Holstein 53. Entretien.
Le 14 mars dernier, Gilles Landais, éleveur laitier à Quelaines-Saint-Gault, était élu à la présidence de l'association Prim'Holstein 53. Entretien.

Gilles Landais, vous avez été élu à la présidence de PH 53, l’association des éleveurs de Prim’Holstein de la Mayenne. Quelques mots d’abord pour vous présenter…
Je suis éleveur laitier à Quelaines-Saint-Gault. Je me suis installé en 2001 avec mes parents. Nous avions 74 ha, un quota de 314 000 litres de lait, 15 vaches allaitantes. Maintenant, je suis seul sur l’exploitation qui fait 85 ha. Je produis 750 000 litres de lait avec un troupeau de 80 Prim’Holstein. Je suis en traite robotisée. J’ai aussi un robot pour le lisier et un autre pour l’alimentation des veaux. Je cultive 40 ha de maïs, 20 ha de blé. Le reste est en herbage pour le pâturage, l’ensilage et l’affouragement vert.
Revenons sur votre élection du 14 mars dernier…
Oui. Au départ, je n’étais pas candidat, mais, en tant que vice-président, disons que je faisais partie des présumés. Ce qui compte surtout chez PH 53, ce n’est pas le fait d’être président, mais de conserver notre bonne ambiance et notre convivialité dans l’équipe.
Quels vont être les grands projets de l’année ?
2024 va être une année calme pour PH 53. Après nos portes ouvertes de 2023, on va se poser un peu pour se reconcentrer sur nos projets et accompagner les éleveurs dans les différents concours auxquels ils participent. Je pense à notre départemental le 14 décembre, ou, avant cela à l’Ecole des jeunes éleveurs les 25 et 26 juin en Bretagne, ou bien encore au Space de Rennes du 17 au 19 septembre.
Donc pas de portes ouvertes en 2024 ?
Non, mais nous allons entrer en réflexion pour la prochaine édition. À nous de trouver le support, c’est-à-dire la ferme d’accueil, et des éleveurs partant pour nous accueillir. Une fois le support trouvé, c’est déjà la moitié du travail de fait.
Avant la crise sanitaire de la Covid, il y avait un projet de voyage au Canada que vous portiez. Va-t-il revenir dans l’actualité ?
Nous allons en reparler au sein du bureau. Nous avons déjà quelques idées, ce ne sera peut-être pas le Canada. Mais le projet de voyage sera remis sur les rails.
Un dernier mot à destination des éleveurs ?
Je veux juste rappeler que PH 53, qui réunit environ 80 adhérents, est ouvert à tous les éleveurs de PH. Il n’est pas besoin d’être un féru de concours pour venir nous rejoindre.